Dans ce bras de fer qui oppose la Fecafoot au Minsep, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune a été rappelé à l’ordre par Ferdinand Ngoh Ngoh à la suite de la diffusion du communiqué de la Fécafoot par l’organe de presse.
Si jusqu’ici on était habitué depuis quelques mois à une guerre frontale entre la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) et le Ministère des Sports et de l’Education Physique (Minsep). Il faut dire que le média Cameroon Tribune (CT) est depuis peu dans le collimateur du Secrétaire général à la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh.
En effet, à en croire le Magazine Jeune Afrique, Marie Claire Nana Directrice Générale de la Société de Presse et d’Edition du Cameroun (Sopecam) et par ailleurs Directeur de Publication de Cameroon Tribune (CT) a été convoquée au secrétariat général de la présidence de la république, au lendemain de la diffusion du communiqué de la Fécafoot par le media d’Etat.
A lire : Médias sociaux : le Cnc en croisade contre la désinformation
Ce qui illustre à suffire selon le magazine, le soutien de Ferdinand Ngoh Ngoh au Minsep. « Ferdinand Ngoh Ngoh soutient le ministre des Sports et sa décision de refuser de faire marche arrière sur le choix du staff et d’accepter les propositions venues de Samuel Eto’o. Pour Ngoh Ngoh, le communiqué issu de la Fecafoot, pourtant transmis par le cabinet civil, n’aurait donc pas dû être relayé dans les colonnes du quotidien gouvernemental.», peut-on lire dans les colonnes du journal panafricain.
Contrairement à Cameroon Tribune, la Radio Cameroon and Télevision (Crtv), est selon jeune Afrique, restée fidèle à sa ligne éditoriale pro-gouvernementale en, imposant un silence au communiqué de la Fécafoot.
A lire : Forum national des journalistes : Plaidoyer pour l’accès aux sources d’informations
A propos, le journal indique que « Si Marie-Claire Nnana se retrouve au cœur de l’affrontement, la CRTV s’est, elle, montré plus prudente, ne souhaitant pas s’attirer les foudres du secrétaire général. La radio-télévision camerounaise a en effet choisi de ne pas publier le communiqué querellé. Depuis le début de l’affaire, elle a surtout choisi de suivre la ligne gouvernementale, portée par le ministère des Sports et son principal allié, Ferdinand Ngoh Ngoh ».
Aucune étiquette pour cette publication.