C’était lors de la 6e édition du forum national sur la liberté de la presse tenue le 7 mai 2024 à Douala sous la thématique centrale : « protéger la liberté de la presse et favoriser l’accès à l’information à l’aube des prochaines échéances électorales ». Laquelle était organisée par l’Ong « Un Monde Avenir » en collaboration avec les organisations professionnelles que sont le Snjc, Club Média Ouest et la Camasej-Littoral, avec le soutien des partenaires techniques au développement.
Ce grand rendez-vous a consisté à poser les jalons d’une véritable indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Était présent, une soixantaine d’hommes et femmes de médias qui à l’unisson ont convenu sur les points essentiels qui sauvegarderaient l’avenir de la profession, au regard des problématiques évoquées et débattues.
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Soulignons que les participants se sont par ailleurs engagés à travailler dans l’optique entre autres de réduire à sa plus simple expression les fake-news afin de se démarquer des influenceurs et lanceurs d’alerte ; faire du journalisme un métier noble, responsable, soucieux des valeurs citoyennes et respectant la pluralité des opinions en tout temps et en tout lieu ; promouvoir davantage le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle ; ne pas servir de passerelle aux discours haineux et tribaux ; poursuivre les concertations avec le gouvernement dans le but de mettre sur pieds « un tribunal des paires » tant souhaité par l’ensemble des pratiquants du métier ; encourager le formation continue pour les journalistes qui ne sont pas issues des Écoles de journalisme ; s’intéresser davantage aux questions environnementales pour inciter les communautés vulnérables aux phénomènes tels que le changement climatique ou la destruction des mangroves, à apprécier les politiques publiques mises en œuvre autour d’elles ; créer un réseau des médias et d’organisations professionnelles pouvant contribuer à la compilation rapide des tendances lors des prochaines consultations électorales au Cameroun, entre autres résolutions prises.
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Tout comme ils ont plaidé pour un accès obligatoire aux sources d’informations en exhortant le gouvernement à procéder au toilettage juridique des dispositions liberticides contenues dans le code pénal et la loi portant répression du terrorisme, de même que la loi contre la cybercriminalité, afin que les professionnels de médias ne soient plus assimilés à de potentiels criminels ; dépénaliser les délits de presse au profit des sanctions pécuniaires et travaux d’intérêt civique. Aucune étiquette pour cette publication.