Dans l’affaire opposant le CMLCP à la Cad 5 représentée par son Maire Richard Mfeungwang, le Tribunal de Ndokoti vient de rendre son verdict définitif, en déboutant ce dernier de toutes les charges portées à l’encontre de Monsieur Din Din Ferdinand (papillon) représentant légal de la CMLCP et en le condamnant des dommages et intérêts.
La rédaction du Magazine Pages Jaunes vous avait promis de vous tenir de l’évolution de cette affaire à multiples rebondissements. Pour rappel le prédécesseur de Monsieur Richard Mfeungwang à la tête de la CAD5 avait laissé une créance due au CMLCP, suite à l’organisation des évènements culturels passés. Du fait du principe de la continuité du service publique et administratif, il revenait au nouveau Maire d’assurer ce passif. Seulement, ce dernier s’est refusé à exécuter les engagements pris par son prédécesseur.
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C’est ainsi que le CMLCP a saisi la justice et obtenu gain de cause, la Mairie ayant été condamnée à lui verser la somme due, le jugement en question ayant été vidé entièrement et de façon définitive avait acquis l’autorité de la chose jugée, ce qui fut formellement notifié à la CAD5. Sauf que Sieur Richard Mfeungwang a catégoriquement refusé d’exécuter ladite décision de justice, ce en dépit des multiples correspondances à lui adressées par les autorités administratives compétentes, lui enjoignant de respecter lesdites décisions et les institutions républicaines. Constatant que le CMLCP a saisi la justice pour refus d’exécuter une décision de justice rendue définitive, il s’est fendue d’une plainte pour tentative d’escroquerie à l’encontre de sieur Din Din Ferdinand alias Papillon.
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La procédure judiciaire ayant suivi pleinement son cours, elle a abouti à une décision rendue en date du 28 février 2024, condamnant Monsieur Richard Mfeungwang pour diffamation et déclarations mensongères et refus d’exécuter une décision de justice devenue définitive, ainsi qu’à verser des dommages et intérêts à la partie lésée Monsieur Din Din Ferdinand. « Il est malheureux de constater à quel point les agissements de certains hauts responsables en charge de la gestion des biens publics sont en total opposition avec les intérêts des usagers et de l’Etat. Cette attitude est une illustration flagrante du danger que représente le fait pour un responsable de privilégier ses intérêts propres au détriment de ceux de la justice applicable dans notre pays », dénoncent un cadre du Rdpc. Aucune étiquette pour cette publication.