Dans l’affaire de sa torture, Longue Longue est confronté à une accusation de Valsero selon laquelle il serait en complicité avec ses bourreaux, en raison d’une vidéo de lui en train de danser avec ces derniers. Ainsi dans une nouvelle sortie sur la toile il y a peu, il a réfuté ces allégations en déclarant qu’il le faisait par peur.
Il y a quelques jours, le rappeur et activiste Valsero dans ses nombreuses sorties sur la toile a fait une vidéo dans laquelle il remettait en question la sincérité de Longue Longue dans son affaire de torture par les éléments de la sécurité militaire de Douala. Il accuse l’artiste Longuè Longuè d’être en réalité complice de ses anciens mercenaires en raison d’une ancienne vidéo de lui en train de prester dans une soirée de l’un des hommes en tenue et commanditaire de sa torture.
Réagissant tout récemment à cette actualité sur la toile, la « voix des sans voix » a donné des explications en disant entre autres : Mon frère, Tabala m’a torturé en 2019, et pendant cinq ans j’étais son prisonnier. Quand tu vois par exemple à Kribi, il m’invite à son installation pour aller chanter à son installation. Je dis non? Mais si je dis non, il envoie les éléments me chercher. Donc j’étais dans une position de faiblesse. Je ne pouvais que me mettre au pas, quand il m’appelait. Comment toi tu prends cette vidéo pour insinuer que nous sommes des amis ».
L’artiste Longue Longue torturé dans une vidéo virale sur la toile
Ainsi, dans son message, Longue Longue réfute catégoriquement les allégations d’amitié avec ses bourreaux, affirmant que sa prestation au cours de cette soirée était motivée par la peur et la nécessité de préserver sa sécurité étant sur le territoire camerounais. Il a partagé un témoignage émouvant sur la vulnérabilité qu’il ressent face à un système oppressif, soulignant que sa survie prime sur ses convictions artistiques.
Torture de Longue Longue : la classe politique dénonce la barbarie
Cette déclaration a été perçue par certains comme un cri de désespoir, tandis que d’autres y ont vu une justification inacceptable. Actuellement, l’artiste est toujours en cavale en France après la publication de cette vidéo de lui, en train d’être torturé par des éléments de la sécurité militaire de Douala en 2019.