1312 faux diplômes ont été détectés dans le cadre du recrutement de jeunes gendarmes, selon un communiqué de presse du ministre délégué à la présidence Chargé de la défense Joseph Beti Assomo.
Le ministre de la Défense (Mindef) Joseph Beti Assomo, a annoncé dans un communiqué du 11 Juin dernier avoir détecté 1312 faux diplômes, dans le cadre du processus de recrutement de jeunes gendarmes et soldats en cours dans les forces de défense camerounaises, pour le compte de l’exercice budgétaire 2024. C’était lors des contrôles approfondis d’authentification des diplômes des candidats retenus pour la visite médicale, que ces documents ont été découverts.
Selon le communiqué, il s’agit notamment d’un faux GCE Advanced Level, de 12 faux Probatoires, 64 faux GCE Ordinary Levels, 491 faux BEPC camerounais, 661 faux BEPC d’un pays voisin et 83 faux CAP. Ce qui fait un total de 1312 faux diplômes. « Un chiffre légèrement en hausse, par rapport aux résultats d’une opération similaire qui avait permis en 2022 d’écarter 929 individus des rangs à l’entrée définitive dans les forces de défenses camerounaises. Les dossiers des faussaires ont été écartés des listes, sans préjudice des mesures répressives légales en vigueur » d’après le communiqué.
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La détection de ces 1312 faux diplômes vient juste mettre en lumière un problème grave qui gangrène la société camerounaise depuis bien longtemps. Notamment le problème de corruption et l’usage du faux.
Les raisons derrière l’utilisation des faux diplômes
Les raisons qui poussent certains candidats à recourir à de faux diplômes lors des processus de recrutement sont diverses. Certains peuvent être motivés par le désir d’obtenir un emploi stable et bien rémunéré au sein des forces de défense, sans réelle qualification pour occuper le poste. D’autres peuvent être contraints par des pressions familiales ou économiques à falsifier leurs diplômes pour espérer une vie meilleure.
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La facilité avec laquelle certains individus parviennent à se procurer ces faux diplômes soulève également des questions sur l’intégrité du système éducatif au Cameroun. Il est impératif d’analyser en profondeur les failles qui permettent cette pratique frauduleuse de prospérer et de prendre des mesures radicales pour y mettre un terme définitif.