Une femme surprend son mari en plein ébats sexuels avec leurs porcs. La scène se passe au quartier Bonendalè dans la ville de Douala. A en croire la femme, le monsieur était de plus en plus absent dans l’accomplissement de son devoir conjugal depuis 10 mois.
Une histoire de zoophilie a été mise au grand jour dans la localité de Bonandelè dans l’arrondissement de Douala IV. La nommée Maryvonne K., âgée de 37 ans et styliste-modéliste, a récemment surpris son mari de 56 ans Isidore D, en plein rapports sexuels avec les porcs élevés par la famille .
L’épouse a fait cette terrifiante découverte, alors qu’elle se plaignait depuis plusieurs mois de ce que son mari l’avait délaissé. Et quand elle se plaignait, l’homme disait qu’il « travaille trop », et promettait de remédier à la situation.
Sauf que, la situation ne changeait pas. Elle a donc décidé de mener des investigations auprès d’un employé qui travaillait avec son mari, après l’avoir donner de l’argent. Le jeune salarié s’est donc confié à Maryvonne en disant : « Le patron a deux femmes à la porcherie(…), le patron couche avec les porcs. Plus précisément, Dick et Toutou ». Il a également indiqué à la dame les jours où son patron se livrait à ses actes de zoophilie, notamment les samedis, dimanches et mardis.
C’est ainsi que Maryvonne s’est rendu à la porcherie une nuit, c’est alors qu’elle va surprendre son mari. Cette découverte ahurissante va la laissé sous le choc, et susciter de fortes réactions en elle. Elle va par la suite porter plainte contre son mari auprès de la police pour « abandon de devoir conjugal et pratiques dangereuses ».
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Les conséquences légales de la zoophilie
La zoophilie est considérée comme un acte criminel dans de nombreux pays à travers le monde. Dans de nombreuses juridictions, les relations sexuelles entre un être humain et un animal sont illégales et passibles de poursuites judiciaires. Les peines encourues peuvent aller de l’amende à l’emprisonnement, en fonction de la gravité des faits et de la législation en vigueur.
Au Cameroun, par exemple, la zoophilie est expressément interdite par le code pénal et peut entraîner une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 5 ans accompagnée d’une amende substantielle.
Au-delà des sanctions pénales, les personnes reconnues coupables de zoophilie peuvent également faire l’objet d’autres conséquences légales. Elles peuvent perdre la garde de leurs animaux de compagnie ou de ferme, qui seront alors placés dans des refuges ou des centres de réhabilitation. Certains pays vont même jusqu’à interdire aux zoophiles condamnés de posséder ou d’approcher des animaux à l’avenir.
Les raisons psychologiques derrière la zoophilie
Les motivations psychologiques qui poussent certains individus à s’engager dans des pratiques zoophiles sont multiples et complexes. Certains spécialistes avancent que la zoophilie pourrait être liée à des traumatismes ou des abus subis dans l’enfance, comme des violences sexuelles ou un manque d’affection parentale. Ces expériences négatives peuvent conduire à des troubles de l’attachement et à une incapacité à établir des relations saines avec des partenaires humains.
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D’autres théories évoquent des problèmes de développement de l’identité sexuelle, avec une incapacité à se projeter dans une sexualité « normale » avec un partenaire humain. Les zoophiles peuvent ainsi chercher à combler un manque affectif et sexuel auprès d’animaux, qu’ils perçoivent comme plus simples, plus faciles à contrôler et plus « sûrs » que les relations humaines.
Quoi qu’il en soit, la zoophilie reste un trouble complexe aux origines multifactorielles, qui nécessite une prise en charge psychologique et psychiatrique adaptée. Les zoophiles ont besoin d’un accompagnement spécialisé pour comprendre et surmonter leurs pulsions déviantes, afin de protéger à la fois les animaux et eux-mêmes d’actes illégaux et moralement répréhensibles. Aucune étiquette pour cette publication.