l’Udc s’inscrit désormais dans la perspective des prochaines consultations électorales. Réunis à Douala à l’occasion de l’installation des nouveaux responsables du parti dans le département du Wouri, l’honorable Tomaïno Ndam Njoya en compagnie des responsables des partis alliés, a engagé les nouveaux élus dans les chantiers qui les incombent, tout en déroulant la vision de l’Udc dans la perspective des prochaines échéances électorales.
Lors de l’installation des nouveaux responsables du parti dans le Wouri, Patricia Tomaïno Ndam Njoya a déroulé la vision et l’ambition de l’Union Démocratique du Cameroun (Udc) pour l’avenir du Cameroun. Le président de l’Udc selon le texte réglementant le parti, aura au préalable fait le bilan du parti dont elle a pris les rênes en 2020 après le décès de son époux. Du 26 avril 1991, date de création du parti jusqu’au 26 avril 2024, cela 33 ans d’existence, dit-elle, « l’ambition de l’Udc a été toujours de faire du Cameroun un pays prospère, Uni, une terre d’accueil, faire des camerounais un peuple heureux et vertueux ». Pour l’encrage de son parti à la base, l’honorable compte travailler sur la mise en place des Comités de quartiers normalement prévus dans le code de la décentralisation, ce qui devrait permettre aux élus locaux d’avoir une parfaite maîtrise des problèmes auxquels les populations font face au quotidien.
A lire : Processus électoral : Flou sur le fichier électoral au Cameroun
Légaliste dit-elle, l’Udc s’est toujours appuyé sur nos lois et en l’occurrence notre loi fondamentale qu’est la Constitution, qui dispose en son article 2 alinéa 1 que : « La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais, qui l’exerce soit par l’intermédiaire du président de la République et des membres du Parlement, soit par voie de référendum… Aucune fraction du peuple ni même aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». L’Udc pour le reste, demeure dans la logique du regroupement et de la mutualisation des forces, ce d’autant plus qu’elle est engagée avec d’autres partis politiques de l’opposition et des personnalités de la société civile, dans la bataille de la réforme pour un code électoral consensuel avec le Pouvoir du Yaoundé. Ce qui n’est déjà pas chose évidente à quelques mois seulement des échéances si l’on tient compte du calendrier électoral si proche, et si tant que les élections ne sont pas repoussées.
A lire : Présidentielle 2025 : l’artiste Papillon candidat !
L’Udc en effet est membre d’une plateforme politique élargie à la société civile, avec des intellectuelles et mêmes des personnalités indépendantes à l’instar de Abdouramane Hamadou Baba qui depuis un certain temps fait son incursion dans le champ politique. Tous ou presque sont unanimes que la stratégie visant à renverser l’ordre de 82 réside dans la coalition et la mutualisation des forces politiques. Pour cela, l’Udc demeure engagée dans cette mouvance avec le Mouvement progressiste dont le Coordonnateur national par intérim n’est autre que Hilaire Nzipang, coalition qui a déjà fait ses preuves avec des états de services au cours des échéances passées avec des postes de conseillers municipaux, grand conseiller et député engrangés. Aucune étiquette pour cette publication.