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Crise anglophone: Points de désaccord entre sécessionnistes

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Mark Bareta, un des leaders sécessionnistes dénonce l’incendie des taxis pour rendre les régions anglophones ingouvernables.

Le leader sécessionniste de premier plan, a énergiquement évoqué les incendies criminels dont sont victime les chauffeurs de taxis dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Dans sa sortie qui tourne dans les réseaux, l’activiste de premier ordre basé en Grande-Bretagne dit sans mâcher ses mots, rejeter cette nouvelle tactique des séparatistes, qui consiste à incendier des taxis pour imposer la désobéissance civile.

On peut lire aisément ceci, « J’adresse mes plus sincères condoléances au chauffeur de taxi de Bamenda qui a vu sa voiture incendiée. Cet acte n’émane pas des forces d’Ambazonie sur le terrain, mais de certains voyous de la diaspora, dont l’intention est de semer la douleur sous couvert de résistance. Ce n’est pas ainsi que fonctionne la résistance », a-t-il écrit en fermant le poing.

Cessation des hostilités : Appels à la négociation pour la paix

 

A lire: Crise anglophone: Des appels à la cessation des hostilités

 

 

Et il ne s’est pas arrêté là, il est revenu en marquant sa vive opposition aux violences contre les civils devenus la tactique avec fermeté attribuée à la milice de l’Ambazonia Governing Council, dirigé par Ayaba Cho Lucas qui a ordonné à ses partisans d’intensifier les attaques contre les taxis dans les villes du et du .

Pour Mark Bareta « …la lutte pour l’indépendance des régions anglophones ne doit pas passer par des actions qui rendent la vie des habitants encore plus difficile », dit-il car, « notre combat n’a jamais été de rendre la vie impossible aux civils. Brûler des taxis n’est pas une solution et cela ne nous aide pas dans notre quête pour une Ambazonie libre », a-t-il encore dit.

En faisant un retour sur le cas d’incendie du taxi du 18 juin 2024 à Bamenda, les milices armées d’Ayaba Cho Lucas accusent les propriétaires desdits véhicules, de ne pas « respecter le mouvement de désobéissance civile connu sous le nom de villes mortes et de ne pas peindre leurs taxis aux couleurs bleu et blanc, symboles de l’Ambazonie », selon les sources sécuritaires. Une attitude condamnée par Mark Bareta qui dit être contre.

Alexandre Dibonguè Aucune étiquette pour cette publication.

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