Le Réseau des femmes dynamique entend leurs donner des outils pour leur émancipation. A priori, il s’agit de faire connaître aux femmes leurs responsabilités et leurs devoirs dans le foyer conjugal. La session organisée par la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun a pour ambition de doter les femmes du département du Noun d’outils juridiques leurs permettant de connaître et pouvoir défendre leurs droits dans des domaines divers.
La session initiée par le Regroupement dynamique pour l’autonomisation de la femme (Redaf) est justifiée par la méconnaissance chez de nombreuses femmes de leurs droits. Une situation liée au aux contextes social et culturel dans lequel elles évoluent.
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La situation dans le département du Noun ainsi que dans de nombreuses régions du Cameroun est telle que les femmes éprouvent souvent des difficultés à accéder aux biens du couple après le décès de leur conjoint.
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La gestion des testaments légués par les défunts époux a particulièrement focalisé l’attention de Marie-Claire Konkombo, cheffe d’antenne de la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun. En synergie avec la coordinatrice du Réseau des femmes du Noun, Abiba Ngoun, les parties prenantes à ces échanges soulignent la nécessité pour les femmes de mieux s’impliquer dans la gestion du patrimoine conjugal et la défense des droits de leurs progénitures lors de la redistribution des avoirs légués par leurs époux. Aucune étiquette pour cette publication.