On a failli frôler le pire à Douala lors de la semaine de la fête de la jeunesse. Le drame a failli se produire dans un établissement privé de formation hôtelière à Ndogbong, quartier situé au Nord-Est de la ville de Douala
En fin d’après-midi du mercredi 07 février 2024, une explosion de gaz a retenti dans les locaux du susdit établissement pendant que les pensionnaires préparaient un événement gastronomique. L’incendie provoqué par cette explosion a brûlé 18 étudiants. Les secours ont transporté les victimes au service de réanimation de l’hôpital général de Douala. « La prise en charge a été faite aussitôt que ces étudiants ont franchi le seuil du service des urgences de l’HGD. Sur les 18 étudiants accueillis, nous avons dénombré 12 femmes et 6 hommes, allant de 16 ans à 30 ans. Sur cet ensemble et par ordre de gravité, on peut dénombrer : 9 cas légers qui pourront sortir après les soins, 4 cas modérés qui devront être hospitalisés et 5 cas de brûlure grave entre 25% et 60% sur toute la surface du corps. Par ailleurs, on dénombre 1 cas d’inhalation de fumée qui reste aussi très préoccupant », a expliqué la direction de l’hôpital général de Douala.
Aux dernières nouvelles, l’Institut de Formation en Hôtellerie situé à Ndogbong a été scellée. Et une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons réels de ce drame qui a failli coûter la vie à de nombreux jeunes camerounais. Cet incident pose également la question de la sécurité dans les instituts et des centres de formation dans nos métropoles.
Animés par un esprit mercantile, de nombreux promoteurs se refusent parfois d’investir dans la protection et la sécurité des hommes et des biens. Combien d’entre ces « écoles de références » disposent d’extincteurs dans leurs ateliers ou mieux dans les cuisines ou ce qui en tient lieu ? Le gouvernement interpelé.
Blaise Pascal Dassie Aucune étiquette pour cette publication.