Dans une violente mise en garde, le ministre des Transports invite les syndicats de transport à vite se mettre en phase avec le gouvernement afin de trouver les solutions aux maux qui minent le sous-secteur du transport.
Le ministre Ernest Ngalle Bibehe qui suit de très près les fluctuations sur le prix du transport aussi bien urbain qu’interurbain jure que son département ministériel prendra ses responsabilités. Dans le même temps, les transporteurs routiers menacent d’entrer en grève. « Au cas où nos doléances ne seraient pas prises en compte, nous serons contraints d’observer un arrêt de travail à partir du 14 février 2024», préviennent-ils. Dans une lettre adressée au Premier ministre, la Plateforme des syndicats du secteur menace d’observer un arrêt de travail à partir du 14 février 2024. Les transporteurs réagissent ainsi à l’augmentation du prix du carburant, notamment le super et le gasoil. Une augmentation décidée le 2 février dernier au cours d’une réunion convoquée par le gouvernement et à laquelle prenaient part des organisations syndicales du transport terrestre.
Dans la lettre adressée à Joseph Dion Ngute, la Plateforme des organisations socioprofessionnelles des transports routiers du Cameroun qui s’est réunie à Douala le 5 février 2024 se dit solidaire du gouvernement qui subit les pressions du Fonds monétaire international (FMI) depuis des lustres, pour supprimer les subvention des prix des produits pétroliers. En tout cas, les syndicalistes comprennent « la nécessité de nous soumette au respect des nouveaux prix au regard des contraintes gouvernementales».
Blaise Pascal Dassie Aucune étiquette pour cette publication.