L’objectif recherché par les responsables onusiens est clair, il faut accélérer l’enregistrement des naissances au Cameroun.
En s’y mettant, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a lancé une campagne avec pour générique, « Mon nom, mon identité, mon droit ».
Cette action qui a démarré selon nos sources le samedi 27 avril 2024, est soutenue par des personnalités de tout bord. Nos sources ont relevé le nom de Fabrice Ondoa, le gardien des buts des Lions indomptables et par ailleurs ambassadeur de bonne volonté de Unicef. Il s’agit en fait de relever un grand défi lancé ç toutes les municipalités du pays, pour renforcer « les droits des enfants à une identité légale et à l’accès aux services », informations confirmées par les responsables Unicef.
Rattraper les enfants qui n’ont pas été enregistrés
Pour Anne Fouchard, rencontrer par nos confrères du site Investir au Cameroun, « c’est un défi aux 374 maires du Cameroun. Nous leur demandons d’augmenter les points d’enregistrement au plus près des gens, de faciliter les processus et de rattraper les enfants qui n’ont pas été enregistrés à leur naissance et qui sont 1,5 million sur les bancs des écoles primaires aujourd’hui », a déclaré la cheffe de la communication, plaidoyer et partenariats à l’Unicef Cameroun, avant la tenue du premier forum des maires du Cameroun qui s’est tenu du 26 au 27 avril 2024 au palais des congrès de Yaoundé.
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Pour bien faire les choses et plus efficacement, l’Unicef entend, à la fin de ladite prévue, selon le calendrier des activités, en novembre 2024, « récompenser les 10 municipalités qui se seront démarquées dans l’enregistrement des naissances, un droit fondamental consacré notamment par l’article 7 de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) ratifiée le 11 janvier 1993 par le Cameroun. Cette récompense devrait notamment prendre la forme d’un soutien financier et logistique pour saluer les efforts des communes lauréates », a précisé Anne Fouchard.
Pour la responsable de la communication de l’Unicef Cameroun, «2024 doit être l’année de l’enregistrement des naissances au Cameroun, le Cameroun doit devenir le champion continental en Afrique sur l’enregistrement des naissances, un problème qui touche un enfant sur trois au pays ».
Pour Nathalie Foko « un enfant privé d’une existence légale va vivre ce handicap toute sa vie. Cela pose également un sujet d’insécurité majeure pour l’État du Cameroun », a dit la présidente de Women peace initiative (Wpi).
Rosita Essepo
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