Le Zimbabwe qui jusqu’ici vivait sous l’ancien code de la justice pénale colonialiste, s’est ranger depuis le 6 Février dernier sur la ligne des états qui prônent une justice plus humaine et le respect des droits de l’Homme.
Après plusieurs mois de concertations, le gouvernement zimbabwéen, a fini par adopté mardi dernier 6 Février, la proposition de loi visant à mettre fin à la peine de mort. Qui, était présente dans le pays depuis l’époque colonialiste britannique.
C’est dans un communiqué officiel, que le gouvernement zimbabwéen a souligné la nécessité de maintenir un système pénal juste et équilibré. A la place de la peine capitale dédiée aux crimes les plus graves, le gouvernement a opté pour des peines d’emprisonnement de longue durée. Tout en préservant, l’élément fondamental qu’est le droit à la vie.
Par cette décision saluée à l’échelle nationale et internationale, le Zimbabwe se présente comme un pays progressiste, qui reconnait l’importance de la réhabilitation des hors la loi et de la promotion de la réconciliation social.
Emmerson Mnangagwa, l’actuel président du Zimbabwé a été lui-même à l’époque de la lutte pour l’indépendance au Zimbabwé un ancien condamné à la peine capital. Cette expérience personnelle du président a grandement influencé cette prise de décisionpour une société fondée sur le pardon, plutôt que sur le châtiment fatal.
Bien avant cette nouvelle loi sur la justice pénale au Zimbabwé, le pays prenait déjà en compte la notion de tolérance dans ses châtiments envers les prisonniers car, cela fait déjà 20 ans que le pays ne pratique pas des exécutions sur des accusés.
Massoda Chamberline(stg)
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