Pour Saint Éloi Bidoung, Chantal Biya tisse progressivement sa toile, pousse avec dextérité ses pions.
C’est une tribune de plis qui fera véritablement jaser. Tant elle révèle bien de chose relative à la succession de Paul Biya. Selon cet ex-cadre du Rdpc, le chef de l’État a déjà choisi son successeur. L’ex adjoint au Maire de Yaoundé 6 révèle certains » codes » qui placent la Première Dame Chantal Biya en meilleure position.
L’homme politique écarte la piste « Franck Biya » et son mouvement. « Le Président Paul Biya parle avec des codes. Il ne dit jamais rien au hasard et pour rien. Un homme qui ne parle que de manière sibylline mais pourtant très clairement
. « Madame la présidente » serait ces derniers temps, selon certains indiscrets du palais, la vraie présidente du Cameroun. Elle aura donc été à la bonne école, celle de son amie Sylvia Bongo Ondimba du Gabon. Celle-ci s’est emparée du pouvoir et de tous les pouvoirs quand son époux, impotent total, ne pouvait même plus ouvrir sa braguette, ou signer le moindre papier.
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SI le Président appelle son épouse « Madame la présidente », il sait pourquoi, pas par déraison ou par méprise. Il peut ainsi vouloir dire à tous ceux qui s’agitent autour de son fauteuil, à l’intérieur comme à l’extérieur du Palais de l’Unité, que Madame Chantal Biya du Cameroun entrera dans l’histoire comme Eva Perón d’Argentine, comme Corazon Aquino. Ces femmes qui avaient accédé à la Présidence après leur mari président de la République, Pas pour venger leurs maris, mais pour diriger le pays comme elles le faisaient déjà derrière les rideaux du palais », analyse l’ex cadre du Rdpc qui convoque par ailleurs un autre indice : « les Images inoubliables et suspectes du 20 mai 2024 au palais de l’Unité… »
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Saint Eloi Bidoung raconte aussi comment et pourquoi Louis Paul Motaze est sorti de la liste des » dauphins » de Paul Biya…L’histoire racontée par l’ex cadre du Rdpc , Saint Éloi Bidoung révèle que lors d’un meeting du RDPC dans une contrée de la région du Sud il y’a quelques années, un intervenant, membre du gouvernement va prendre la parole et va commettre un impair grave en appelant l’actuel ministre des Finances Louis Paul Motaze » Monsieur le Président ».
Une appellation qui va susciter quelques remous sur place. Le même historien ajoute que c’est à partir de là que Ahmadou Ali, alors tout puissant SGPRC va construire sa théorie de après Biya c’est le grand nord, jamais un autre, même pas son fils. L’argentier depuis lors a été abattu en plein vol. Il se contente aujourd’hui d’être le grand caissier. Info ou Intox… Aucune étiquette pour cette publication.