La présidentielle du mois d’octobre 2025 s’anime davantage. L’abbé Etienne Bakaba prend position contre la candidature de Paul Biya. Le prêtre catholique demande au chef de l’Etat d’annoncer le plus tôt possible à la nation. Qu’il n’est pas candidat à la prochaine élection présidentielle.
L’opinion sait de lui qu’il n’a pas sa langue dans sa poche. Lui c’est l’abbé Etienne Bakaba. Il y a peu, le prêtre de l’archidiocèse de Douala, demandait au locataire d’Etoudi de prendre une retraite bien méritée.
Après des homélies au vitriol de certains évêques catholiques romaines sur la mauvaise gouvernance au Cameroun. Et une candidature de Paul Biya, à la présidentielle d’octobre 2025. Ce serviteur de Dieu, prêtre de Jésus christ était, lui aussi, entré entre dans la danse.
Le vicaire à la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala et directeur adjoint de Radio et télévision Veritas. Le média catholique de l’archidiocèse de Douala avait enfoncé le clou. « 92 ans. Trop c’est trop. Pépé, vas te reposer. Tous ceux qui en appellent à ton improbable représentation ne te supportent pas en fait. Ils protègent leurs sales arrières ».
« Le début de la fin a commencé. Personne ne va fuir. La responsabilité historique est en marche. Que le pouvoir passe à un autre. La chose qui n’a que trop duré a fini par déplaire. Mêmes aux premiers soutiens inconditionnels ».
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Vous n’en pouvez plus
Quelques mois après, il en remet une couche à travers une lettre ouverte adressée à Paul Biya. Dans laquelle, il le prie d’annoncer le plus tôt possible à la Nation camerounaise. Qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle.
« Je sais que vous ne l’êtes pas. L’annoncer le plus tôt est l’objet de ma supplique. Cette décision n’a rien à voir ni avec la Constitution. Ni avec la loi électorale. Encore moins avec les statuts de votre parti. C’est le fruit du bon sens. Vous n’en pouvez plus. Et le repos est un droit de l’homme », écrit l’abbé.
Une élection sans violence
Lui qui souhaite que Paul Biya donne aux camerounais. Qui ont une saine ambition d’insuffler un esprit nouveau dans une patrie nouvelle. L’opportunité de se préparer convenablement à une vraie élection dont le résultat sera accepté par le peuple souverain.
« Une élection sans violence. C’est un appel et une prière ! Ceux qui depuis le début de cette année sont en campagne pour qu’un énième mandé soit pour vous l’occasion de mourir au pouvoir sont les vrais ennemis du Cameroun. Le moment venu, ils ne pourront se dérober devant l’histoire. Ces éternels renards lorgnant le fromage sur le bec du corbeau le font pour eux-mêmes et non pour vous ».
Ils ne courtisent pas non plus pour l’écrasante majorité de camerounais qui plie l’échine sous le poids de la misère. De la corruption. Des détournements. De l’insalubrité, du tribalisme, du chômage, de l’obscurité, de la sècheresse des robinets, des crimes, des viols, des immondices morales. Et ménagères, des diplômes sans emploi… » Rappelle fort opportunément l’abbé au chef de l’Etat.
Et de souhaiter pour terminer que « le mandant des grandes opportunités s’achève dans les prochains jours par cette opportunité terminale qui s’offre à vous de ne plus vous représenter. C’est une prière et un vœu. Cette opportunité vous est souverainement possible. Elle me semble providentielle pour le futur proche de notre chère patrie et terre chérie le Cameroun ».
