Selon l’organisation United english for United Cameroon basée aux États-Unis, le président national du Mrc gagnerait si les élections présidentielles 2025 avaient lieu aujourd’hui.
Sauf changement ,dans moins de 56 semaines, le mandat de Paul Biya en tant que président du Cameroun prendra fin. Et comme l’exige la Constitution, de nouvelles élections devraient être organisées.
Sur la base de son nouveau sondage d’opinion de septembre 2024 composé de 846 participants, english Cameroon for United cameroon constate que si cette élection avait lieu aujourd’hui, et si le président de la République Paul Biya était le candidat du RDPC, Maurice Kamto de l’opposition remporterait une telle élection avec environ 52,6 %. . « En effet, M. Paul Biya serait en troisième position avec 13,6%, derrière M. Cabral Libii dont le soutien s’élève à 14,9%.
La performance relative de ces trois premiers candidats n’est pas très différente de celle trouvée dans notre sondage d’opinion de juin 2024″, affirme cette organisation. Certains se demandent ce qui se passerait si, pour une raison ou une autre, Paul Biya quittait ses fonctions avant la fin de son mandat actuel. Il ne devrait y avoir aucun doute sur ce scénario car la Constitution est claire en la matière. Un gouvernement intérimaire dirigé par une personne issue d’une hiérarchie bien établie doit prendre le relais pour une période maximale de 120 jours », soutient-elle.
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Aussi indique-t-elle que » Pendant cette période intérimaire, une élection présidentielle doit être organisée et le président par intérim n’est pas autorisé à être candidat à cette élection. Cette constitution, aussi imparfaite qu’elle soit sur d’autres sujets, doit être défendue par tous les citoyens et amis du Cameroun ».
Selon l’organisation, étant donné que Paul Biya sera à la veille de son 93e anniversaire au moment des prochaines élections présidentielles 2025 et compte tenu de la concurrence féroce de l’opposition, il est raisonnable que le RDPC nomme un nouveau chef de parti et un nouveau candidat à la présidentielle. Le RDPC dit-elle, a largement ignoré les statuts de son parti concernant l’organisation régulière des congrès du parti et des élections démocratiques.
« Notre sondage a également examiné la position relative de certains militants éminents du RDPC qui pourraient succéder à Paul Biya. Ce sondage a établi que les cinq premiers candidats potentiels à la présidentielle du RDPC sont M. Joseph Dion Ngute (26,5%), Marafa Hamidou Yaya (16,5%), M. Philemon Yang (13,9%), M. Alamine Ousmane Mey (13,0%), et M. Franck Biya (8,4%). Les atouts relatifs de ces candidats indiquent un élargissement du champ des prétendants.
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Les retards continus dans le choix d’un nouveau chef de parti peuvent probablement affecter la capacité du parti à s’unir autour d’un candidat et à rivaliser avec un groupe d’opposition bien établi », soutient l’organisation.
Bien plus, « en ce qui concerne l’opposition, de nombreux Camerounais souhaitent que ces hommes politiques résolvent de manière créative les problèmes bien connus de fraude électorale, d’intimidation des politiciens de l’opposition compétitifs et de semer de la discorde parmi les politiciens de l’opposition par les agents du RDPC. Une proposition pratique appelle à la formation d’un front d’opposition unifié ou raisonnablement élargi pour rivaliser avec le RDPC. L’un des points de friction de cette proposition est de savoir qui sera le candidat final à la présidentielle représentant le front unifié ou raisonnablement élargi », analyse english Cameroon for United Cameroon.