Jacques Bouhga Hebga fait monter pression pour la présidentielle 2025 au Cameroun. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2025 est, selon certains observateurs de la scène politique, loin d’être un poids lourd de la politique.
Le président du Mouvement « Kamerun » a fait sa déclaration de candidature à la presse samedi 10 mai 2025 à Douala. A cinq mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Il fait désormais partie du dernier carré des camerounais à dévoiler leur intention à vouloir gouverner le pays. « J’ai l’honneur de vous annoncer ma candidature à la prochaine élection présidentielle d’octobre 2025 dans notre pays », déclare Bouhga Hebga.
Candidat le moins connu, le président du Mouvement « Kamerun » pense qu’il sera jugé. Sur la base de son projet de société. Lequel est contenu dans un ouvrage de 500 pages. L’économiste de formation soutient que ledit projet de société découle d’un constat d’échec du régime du Renouveau. qui coule de source.
« Lorsque nous regardons notre pays. Sur le chemin du développement économique depuis 1960. Le constat qui se dégage est un constat d’échec. Nous avons raté le tournant de 1960. Nous ne devons pas rater celui de 2025. Nous n’avons pas le droit de le rater », martèle le candidat déclaré à la présidence.
Lui qui espère que « notre pays peut se développer très rapidement. Car nous avons les ressources humaines, matérielles, naturelles pour décoller rapidement. Cependant, nous devons réorganiser la manière dont nous les utilisons. Nous allons régulièrement demander de l’argent à l’étranger auprès des pays et des institutions qui sont moins riches que nous. Ce comportement indigne doit s’arrêter. Notre pays peut se développer très rapidement ».
Pour y parvenir, il propose, sur le plan économique, un changement de modèle de financement de notre économie. « Nous devons complètement changer de modèle. Notre modèle de financement est basé sur les crédits bancaires, les prêts des institutions internationales. Et nous avons ignoré cette possibilité, qui est en fait la plus facile, qui est le financement populaire ».
Véritable réforme constitutionnelle
Pour lui, « le modèle étatique actuel qui veut que tout doit passer par l’Etat. La construction des infrastructures. Les financements, est un modèle qui ne marche pas. Parce que les besoins sont très élevés et les ressources sont limitées ».
L’homme politique va plus loin et suggère le changement du Franc cfa. «Je propose un nouveau système monétaire national. Qui repose sur une monnaie nationale camerounaise. Et des monnaies privées supervisées par une banque centrale nationale ».
Aussi pense-t-il qu’un changement notable doit également s’opérer sur le plan de la santé. Notamment un changement de modèle au regard de l’immensité des besoins et les moyens de l’Etat qui ne suivent pas.
Celui qui prêche pour une véritable réforme constitutionnelle profonde. Pense que la Cour suprême devrait être le seul organe en charge de la gestion du processus électoral. Des inscriptions sur les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.