Plus d’une trentaine d’hommes et femmes menant les activités liées à la terre, se sont retrouvées, le lundi 10 décembre 2024, dans la petite localité de Mbonjo située à 8 kilomètres de la ville de Souza, arrondissement de Fiko dans le département du Moungo, région du Littoral, pour apprendre la gestion comptable de leurs productions.
Une initiative du Synaparcam pour accompagner les agriculteurs à sortir des méthodes informelles, pour s’arrimer aux exigences du 21ème Siècle. Il a donc été question d’outiller les paysans sur la technique des comptes de gestion : « nous avons initié un concept qui nous amène à former les paysans et paysannes du bassin de production de Penda Mboko, qui regroupe trois communes, la commune de Fiko, la Commune de Tiko, la Commune de Dibombari. Depuis 2002, ces hommes et femmes sont accompagnés par Synaparcam, surtout ceux qui font dans les exploitations agricoles. Nous avons donc trouvé utile qu’après deux années d’encadrement, de leur montrer les techniques du compte d’exploitation. Ces hommes et femmes sont des entrepreneurs ruraux. Il faut donc qu’ils sachent comment fonctionnent leurs business », a tenu à expliquer Emmanuel Elong Mbonjo, président du Synaparcam, par ailleurs initiateur dudit projet/programme pour qui encore, « il faut que ces paysans sachent vraiment faire la somme de tout ce qu’ils dépensent de la préparation des champs, à la culture, à la récolte jusqu’à la vente. Et là chacun pourra voir clairement les pertes et les bénéfices et revoir ses plans de production», a-t-il dit.
Pour Honoré Ndoumbè Nkotto, «… il est question de trouver la bonne formule pour expliquer ce qui devrait être fait. Ce qu’on est en train de leur apprendre, c’est comment est ce qu’on réalise, on monte, on apprécie une activité par rapport à une culture », a laissé entendre l’ingénieur agronome et formateur.
Le module a donc été bien perçu par les apprenants. Dame Augustine Maka, agricultrice établie à Dibombari « cette formation nous aide à comprendre ce que nous devons faire. Parce que nous dépensons trop d’énergie sans savoir la comptabiliser. Dans nos activités on ne sait sin nous travaillons à perte ou à profit. On se contente de ce que nous avons. Maintenant nous allons à prendre à gérer nos activités. Je sais désormais faire la planification des activités et je peux établir les dépenses, les pertes et mes bénéfices. C’est vraiment nécessaire pour nous », a-t-elle dit.
Cette formation de Mbonjo vient après la précédente qui a porté sur la fabrication des intrants biologiques au mieux la fabrication des engrais biofertilisants, toujours sous l’égide du Synaparcam
