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Sénégal: le Premier ministre critiqué après une sortie contre la presse

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Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko s’est attiré les critiques du monde de la par de récents propos jugés menaçants à l’encontre des médias.

« On ne va plus permettre que des médias écrivent ce qu’ils veulent sur des personnes, au nom d’une soi-disant , sans aucune source fiable », a déclaré M. Sonko devant les jeunes de son parti dimanche à Dakar.

Il a aussi mis au défi les médias de publier à nouveau des articles le liant à la mutation à l’étranger d’un chef reconnu de l’armée. Il a rappelé que deux journalistes avaient été interrogés par la gendarmerie pour de tels articles.

M. Sonko a aussi dénoncé les détournements de fonds publics auxquels se livreraient selon lui certains patrons de presse.

« Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021, aujourd’hui tu veux la liquider ? », a répliqué dans un communiqué l’homme et éditeur de presse Bougane Guèye, faisant référence aux trois années de bras de fer livré par M. Sonko à l’ancien Sall de 2021 à 2024.

M. Sonko était encore en prison dix jours avant la présidentielle de mars 2024 qui a vu la victoire de son second, Bassirou Diomaye Faye.

Maguette Ndong, porte-parole du Synpics, de professionnels de l’information, s’est dit surpris des « menaces » proférées par le Premier ministre.

le premier tour de la présidentielle

 

A lire: Sénégal : le camp antisystème sort renforcé de son bras de fer avec Macky Sall

 

 

Mamadou Ibra Kane, président du conseil des diffuseurs et éditeurs de presse, a estimé dans le quotidien l’Observateur que M. Sonko « parlait en tant que chef de parti » et non de .

D’autres aspects du discours de M. Sonko ont retenu l’attention. Il a réaffirmé son intention de réclamer des comptes, non seulement aux auteurs d’irrégularités dans la gestion des comptes publics, mais aux responsables des violences qui ont fait des dizaines de entre 2021 et 2024.

Cela remettrait en cause une loi d’amnistie qui avait contribué à la de la présidentielle sans incident.

« Est-ce qu’on peut pardonner à des gens qui ont tué des Sénégalais dont le seul tort était d’avoir revendiqué leurs droits ? Je tiens à rassurer tout le monde, ce qui doit être fait sera fait », a dit M. Sonko.

Il s’en est également pris aux magistrats en place, avec lesquels il a eu maille à partir pendant trois ans.

« Une fois qu’on aura fini de donner un coup de balai (dans la ) et qu’on aura nommé des magistrats honnêtes, on fera ce qu’il faut avec les dossiers des gens qui ont détourné l’argent du pays », a-t-il déclaré.

Des détracteurs de M. Sonko lui ont reproché d’essayer de détourner l’attention des difficultés de son gouvernement. « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! », a écrit sur X Anta Babacar Ngom, candidate à la présidentielle.

Source: Agence -Presse Aucune étiquette pour cette publication.

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