Les agents d’immigration camerounais de la zone terrestre frontalière entre le Cameroun et le Nigeria, ont orchestré un trafic illégal en rackettant les voyageurs à hauteur de 2 000 FCFA par personne lors des contrôles.
La fermeture théorique de la frontière terrestre entre le Cameroun et le Nigeria depuis la crise du COVID-19 a engendré une opération de trafic illégale qui consiste à abuser des personnes qui se déplacent pour le Nigeria voisin. En effet, des agents d’immigration camerounais qui sont sensés apposé des visas de sortie et des passeports aux voyageurs qui veulent se rendre au Nigeria, font plutôt du pikpokette en rackettant des voyageurs de la somme de 2.000FCFA par personnes lors des contrôles. Même des camerounais munis d’un passeport et d’un visa d’entrée au Nigeria se font arnaquer durant tout le trajet pour absence de visa de sortie du Cameroun par les services d’émigration. Or du côté du Nigéria, les visas et autres documentations sont délivrés lors des entrées et sortis.
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En revanche au Cameroun dans la région de l’Extrême Nord, c’est un véritable trafic illégal qui s’est déjà mis en place. Orchestré par des policiers et gendarmes peu scrupuleux. Cette situation pénalise durement les voyageurs et les opérateurs économiques de cette parti de la région, déjà fragilisés par la crise. Cette fermeture partielle et unilatérale de la frontière terrestre entre le Cameroun et le Nigeria est en contraste avec les frontières aériennes qui sont ouvertes, depuis la diminution de la grande crise sanitaire. Ainsi, cette incohérence qui n’a pas de sens n’a pas lieu d’être et pénalise les commerçants , les transporteurs et populations locales pour rien.
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Malgré les appels répétés des acteurs économiques et de la société civile, le Premier Ministre est complétement hypnotisé face à cette affaire qui continue de prospérer au grand dam des populations et de l’économie.