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SMID: concours de patience pour les actionnaires

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La mobilisation créée lors de la création de la Société métropolitaine de (Smid), les citoyens ayant mis leurs parts sont en larmes et l’angoisse est au plus niveau. Rien n’avance devant les tribunaux.

Cette affaire dont on avait perdu l’information, a été soulevée par l’actionnaire majoritaire, la Communauté urbaine de Douala au cours de la traditionnelle rencontre avec la le 16 avril 2024. Le service juridique a dit visiblement avec autant de douleur que les procédures judiciaires contre les débiteurs sont bloquées et que les actionnaires doivent simplement patienter pour voir ce qu’il en sera du devenir de leurs investissements. La division juridique de la Communauté urbaine de Douala a été bien précise : « à date, les caisses de la SMID sont vides. Nous avons engagé des procédures judiciaires contre ses créanciers, mais elles sont bloquées pour l’instant », a déclaré Moukete Ekoume, chef de la division des affaires juridiques et du contentieux de la Mairie de Douala devant les hommes et les femmes de médias. Il a encore révélé que « certains actionnaires ont porté l’affaire devant le Tribunal criminel spécial (Tcs) pour signaler un détournement présumé de fonds par les anciens dirigeants de la société».
Sans hésiter, cet enseignant du droit des affaires, « La Smid est en état de faillite depuis sa mise sous administration provisoire le 12 février 2021. La SMID a dépensé tout son capital évalué à milliards Fcfa, avec des créances estimées à plus de 3 milliards Fcfa qui sont nées essentiellement des  transferts frauduleux», a expliqué Moukete Ekoume.

 

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1,5 milliard Fcfa accordée à Neo Industry

Evoquant justement la question des fraudes, le chef de division est allé minutieusement avec des détails qui font froids au dos. D’abord ce transfert qui concerne une avance de 1,5 milliard Fcfa accordée à Neo Industry, de l’homme d’affaire Emmanuel Neossi, qui avait été chargé de construire le de New Deido. Or, selon le rapport d’audit du cabinet Okalla Ahanda et Associés, « les travaux n’ont jamais été entrepris. Des fonds ont été illégalement transformés en prêt participatif destiné à la construction d’un Business Center à Bonanjo, sur un terrain appartenant à la succession Ngankoué ». Aussi, il a été révélé que « des fonds, dont les montants n’ont pas été spécifiés, ont également été avancés en faveur de la succession Ngankoué pour l’achat du terrain à Bonanjo, prévu pour le même projet de Business Center».

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En poursuivant les explications, Moukete Ekoume révèle que sur les 100 millions Fcfa promis à l’association Action Solidarité, une avance de 30 millions a été effectuée. Une association était dirigée par Hilaire Ekongolo, ancien chef de cabinet de Fritz Ntonè Ntonè, ex-délégué du auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD) et du conseil d’administration de la Smid.
L’autre transaction financière dévoilée par la CUD concerne la construction d’un espace de loisirs sur la place de la Besseke à Bonanjo. L’entreprise Dick’s, désignée adjudicataire, a entamé les travaux. Un audit mené par la Smid a mis en lumière des surfacturations atteignant 909 millions Fcfa. La Commission de surveillance du marché financier de l’ centrale (Cosumaf) est aussi accusée d’avoir perçu le double des frais prévus par la réglementation. Aucune étiquette pour cette publication.

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