La campagne d’affichage pour la lutte contre la traite des êtres humains et les trafics des migrants à l’aéroport international de Douala a été présidée le 15 juillet dernier par le ministre des affaires sociales.
Pauline Irène Nguene était à Douala pour présider la campagne d’affichage pour la lutte contre la traite des êtres humains et les trafics des migrants, ce en collaboration avec l’organisation internationale pour les migrations (Oim). Une cérémonie qui a été précédée par une autre tenue le 18 mars dernier à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. A l’aéroport de Douala, le dévoilement des affiches a eu lieu en présence du ministre des transports Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, du représentant du gouverneur du Littoral, le préfet du Wouri Sylyac Marie MVOGO.
A souligner que l’Organisation partenaire de cette opération (Oim) qui a également fait une campagne de sensibilisation afin d’assurer une meilleure prise en charge des victimes, la mise en œuvre des actions concrètes contre le fléau veille, a-t-on appris, à la formation et le renforcement des capacités des autres intervenants dans la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains, pour un meilleur suivi des migrants victimes de trafics.
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Dans ce sillage, pas moins de 24 membres ont suivi une formation, et 04 d’entre eux ont reçu des attestations de fin de formation des mains des personnalités présentes. Selon Abdel Rahman DIOP, Chef de Mission de l’Organisation internationale pour les migrations, « les affiches que nous dévoilons aujourd’hui à l’aéroport international de Douala, ne sont pas seulement une campagne de sensibilisation. Elles incarnent notre détermination collective à dire non à l’exploitation et à la traite des êtres humains. Elles rappellent à chaque voyageur, à chaque membre de la communauté aéroportuaire, et à chaque acteur des transports que nous avons tous un rôle crucial à jouer dans cette lutte ».
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« Le Ministère des affaires sociales avec l’appui de l’OIM a mis en place une ligne verte qui est le 1523 pour permettre aux citoyens de dénoncer et de signaler les cas de trafic et de traite des êtres humains. Mais il y a également ce centre d’appel de téléphone mis sur pied et qui emploie près de 11 agents opérateurs à plein temps, et qui fonctionne 24h/24 », confie le ministre des affaires sociales.
Il est important de souligner qu’en 2022, 514 cas de trafics répertoriés ont été pris en charge par les services compétents du ministère des affaires sociales, dont 190 cas sur l’ensemble du territoire avec plus de 30% dans la région du Littoral. Aucune étiquette pour cette publication.