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Braconnage : deux présumés trafiquants arrêtés à Doumé

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Deux présumés trafiquants d’espèces protégées ont été arrêtés lors d’une opération coup de poing menée par les agents du poste de contrôle forestier et de chasse de Doumé. En collaboration avec la brigade de gendarmerie de la même ville. Les trafiquants se sont échappés lors de leur garde à vue à la gendarmerie où ils ont été placés en attendant la suite de la procédure.

Des efforts considérables ont été déployés pour les traquer et les arrêter à nouveau, car ils sont très impliqués dans le braconnage et la vente de parties de primates. Les trafiquants ont été trouvés en possession de têtes et de membres de gorilles lors d’une opération coup de poing, alors qu’ils tentaient de les vendre. Les têtes des gorilles étaient dégoulinantes de sang, ce qui indique que les animaux avaient été abattus récemment.

Les deux hommes ont fait tout le chemin depuis Lomié avec les morceaux de gorilles conservés dans de la glace et dissimulés dans des sacs en plastique pour masquer toute odeur qui pourrait s’échapper et attirer l’attention des gens autour.  Il s’agit de braconniers bien connus, spécialisés dans l’abattage de gorilles.

Trafiquants

 

A lire : Trafic faunique transfrontalier : 30 trafiquants arrêtés dans 4 pays africains    

 

L’un des trafiquants avait été condamné à 6 mois de prison. Il avait commis un homicide involontaire sur un collègue braconnier lors d’une expédition de chasse en forêt. Le second trafiquant est spécialisé dans la pose de pièges et l’abattage de gorilles. Les parties sont trafiquées localement surtout pour la viande et les têtes et les membres sont trafiqués plus loin. Certaines de ces parties sont offertes à des personnalités.

Une organisation d’appui à l’application de la législation sur la faune sauvage, connu sous le nom de LAGA, a fourni une assistance technique au cours de l’opération et de la recherche des trafiquants qui s’étaient échappés. La population de gorilles a de plus en plus diminué en raison du braconnage qui alimente le commerce illégal de viande et d’animaux de compagnie pour les zoos et les instituts de recherche.

Les gorilles sont braconnés pour leur viande, considérée comme un mets délicat, et pour leurs os, considérés comme ayant des vertus thérapeutiques. La destruction par l’homme de son habitat forestier constitue également un risque majeur. Les gorilles sont en danger critique d’extinction selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (Uicn), dont le Cameroun est signataire. La gorille est donc classée parmi les espèces menacées dans le pays et sa commercialisation fait l’objet d’une interdiction.

 

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