Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) attire l’attention du ministre des Enseignements secondaires sur un certain nombre d’abus et autres formes d’arnaques que subissent les parents d’élèves en début de chaque année scolaire alors même que la vie est de plus en plus chère.
Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) à travers les réseaux sociaux a pris connaissance de la correspondance de Monsieur le délégué régional des enseignements secondaires pour la région de l’ouest dans laquelle il répercute aux chefs d’établissements les instructions du ministre des Enseignements secondaires au sujet de la suspension de perception des frais exigées, des frais d’examens et de l’Apee régulièrement perçues par ceux-ci pour le compte de l’année scolaire 2024/2025.
Y faisant suite, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) saisit ainsi l’occasion pour attirer l’attention du membre du gouvernement en charge des Enseignements secondaires sur un certain nombre d’abus et autres formes d’arnaques que subissent les parents d’élèves en début de chaque année scolaire alors même que la vie est de plus en plus chère, le pouvoir d’achat s’amenuisant et les salaires toujours aussi maigres.
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« Une situation qui nous invite à vous interpeller sur cet état de choses qui n’a que trop durée et à laquelle nous souhaitons avoir des réponses claires de votre part et au mieux voir cesser toutes manœuvres d’arnaque et de spoliation des parents d’élèves dans notre pays », écrit le réseau national des consommateurs du Cameroun.
Non sans lui rappeler que « le chef de l’État Son Excellence Paul Biya Président de la République dans sa vision pour le Cameroun a toujours prôné l’accès à l’éducation pour tous les camerounais où qu’ils soient sur le territoire national; mais d’où vient-il que cela soit bafoué par des chefs d’établissements sans foi ni loi qui, selon leur bon vouloir, décident de restreindre l’éducation à certains camerounais par des manœuvres d’escroquerie abusive en pleine République et sous les yeux et la barbe de l’autorité que vous êtes alors que vos prédécesseurs et notamment le Ministre Mbella Mbappe Robert de regretté mémoire a longtemps œuvré pour que l’école soit toujours accessible à tous et à faible coût et parfois même gratuite, mettant ainsi en œuvre les très hautes directives du Chef de l’État ? ».
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Aussi demande-t-il à Madame le Ministre des enseignements secondaires « pourquoi l’association des parents d’élèves (APEE) est-elle devenue une contrainte sans laquelle un élève ne peut être inscrit dans un établissement public au Cameroun ? Pourquoi les frais de l’APEE sont-ils devenus si exorbitants, bien plus coûteux que les frais exigés pour l’inscription et l’examen pour les élèves en classe d’examen ? Pourquoi l’association des parents d’élèves est-elle devenue une contrainte pour les parents d’élèves alors qu’aucune loi ni règlement de la République n’obligent aucun camerounais à adhérer à une association ? Est-ce que c’est de l’administration territoriale que vous avez reçu l’autorisation création d’une association des parents d’élèves (APEE) à laquelle les chefs d’établissements contraignent les parents d’élèves à être membre de fait et sans aucun autre droit ? »
Se demande le réseau qui dit avoir parcouru la loi de 90 sur les associations et n’a vu nulle part le moindre article qui oblige les camerounais à adhérer à une association de fait et sans droit fut-elle celle des parents d’élèves. Aucune étiquette pour cette publication.