L’analyse du Dr Mongo Onobiono Romuald, phd sciences de l’Education. Cette année au Cameroun, le pourcentage de réussite au Bac général 2024 donne du tournis : Bac A4 All : 6,35%, Bac A4 Esp : 6,90%, Bac D : 48,90%, Bac C : 52, 56% , Bac TI : 37,12 % , Bac E : 71,74%%. Il faut noter que les résultats cette année ont été sélectifs. Il n’y a pas eu de délibérations officiellement donc il fallait travailler pour avoir minimum 10 de moyenne pour espérer être parmi les admis.
Le taux d’échec de cette année scolaire est la résultante de plusieurs maux que la communauté éducative devrait examiner afin de trouver une solution pour son amélioration. « L’état qui est le garant de l’Education nationale a fui ses responsabilités quant à la gestion efficience de l’éducation (évite de se pencher sur les plaintes des enseignants qui se sentent marginalisés et insultés (prime trimestrielle de 2500 Fcfa pour un Pleg en A2 à côté de la prime trimestrielle d’un inspecteur d’impôt et de douane Catégorie A1 qui est de près de 500 milles Fcfa, à côté du magistrat qui est au-dessus du million) dans une société inégalitaire. L’état reste sourd aux doléances des enseignants. L’enseignant se sent en marche de la société alors que c’est lui qui est sensé formé toutes ces élites (magistrat, inspecteurs d’impôt, de douane etc.) Il y’a un manque de suivi des apprenants à la maison : Nombreux sont les parents qui ont abandonné l’éducation de leurs enfants entre les mains de la société (société de plus en plus en dépravation des mœurs). Le parent d’aujourd’hui a plus de facilité à faire de futilités avec son enfant (passer du temps sur tiktok, Facebook, WhatsApp, télévision par exemple), que de prendre ces instants, soit pour un accompagnement scolaire ou une causerie éducative). Il y’a un manque de discipline des enfants à étudier à la maison », soutient Dr Mongo Onobiono Romuald, phd sciences de l’Education.
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Qui condamne: « le laxisme de la part des apprenants: Les apprenants de nos jours n’ont plus la crainte de l’échec, par conséquent ils ne mettent pas en priorité leurs apprentissages. Ces derniers sont plus concentrés sur des choses sans importances sur les réseaux sociaux et sites internet. D’où la question de savoir quels sont les moyens de motivation à mettre en œuvre au cours du processus enseignement/apprentissage, pour stimuler l’apprenant à s’intéresser à sa réussite scolaire ? »
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Au regard des taux qui tirent le pourcentage au plus bas niveau (série littéraire ndlr), il convient de penser à l’apprentissage de la langue d’enseignement/apprentissage.
De plus en plus, la jeunesse dans son élan de paresse, se permet d’écrire les mots comme bon leur semble. Aucune étiquette pour cette publication.