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Enfants et conflits: l’ONU ajoute l’armée soudanaise et les paramilitaires sur sa « liste de la honte » (rapport)

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L’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) en guerre ont été ajoutés à la « liste de la honte » de l’ONU sur les violations des droits des lors de conflits, selon le rapport annuel du secrétaire général vu par l’AFP mardi.

Le rapport annuel du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui doit être officiellement publié jeudi, répertorie les violations des droits des enfants (moins de 18 ans) dans une vingtaine de zones de conflits dans le monde et liste en annexe les responsables de ces violations, incluant enfants tués et mutilés, recrutements, enlèvements ou violences sexuelles.

Il se penche en particulier sur la guerre que se livrent depuis avril 2023 l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.

Les violences contre les enfants en hausse lors des conflits armés

 

A lire: Conflits: hausse “choquante” des violations des droits des enfants en 2023 (rapport ONU)

 

 

Le rapport constate une « augmentation stupéfiante de 480% » du nombre de violations graves contre les enfants dans le pays entre 2022 et 2023.

Ainsi, l’ONU a confirmé 1.721 violations graves contre 1.526 enfants, dont 480 tués et 764 en 2023.

« Je suis consterné par l’augmentation dramatique des violations graves, en particulier le et l’utilisation des enfants, les meurtres et atteintes à l’intégrité physique et les attaques contre les écoles et les hôpitaux, ainsi que par la détérioration de l’accès humanitaire », écrit Antonio Guterres.

« Je suis très inquiet de l’escalade des violences intercommunautaires, y compris les attaques liées à l’ethnie et le déplacement de masse des enfants », ajoute-t-il.

Dans ce contexte, le secrétaire général a décidé d’ajouter à la « liste de la honte » l’armée soudanaise, pour sa dans les meurtres et blessures d’enfants, et les attaques contre des écoles et des hôpitaux notamment avec des armes explosives dans des zones peuplées.

Ce n’est pas la première fois que l’armée est inscrite sur cette liste, après un passage entre 2016 et 2018.

Quant aux FSR, en plus des meurtres, blessures, et attaques contre écoles et hôpitaux, leur inscription sur la nouvelle liste est également due à des viols et autres violences sexuelles, ainsi qu’au recrutement de plusieurs dizaines d’enfants soldats.

Source: Agence -Presse Aucune étiquette pour cette publication.

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