pixel

A Milwaukee, Trump cimente son emprise sur les républicains

Date:

Pages jaunes

Après avoir obtenu le plein des délégués de son parti et une longue ovation, Donald Trump récolte mardi les fruits de sa mainmise sur les républicains, au deuxième jour de leur grand rassemblement à Milwaukee.

Avant même la fête spectaculaire qui doit clôturer jeudi cette convention, le candidat a annoncé repartir en campagne avec un meeting samedi dans l’Etat du Michigan, une semaine exactement après les tirs qui l’ont visé.

Soucieux d’illustrer l’unité de la droite américaine derrière le septuagénaire, à quatre mois de la présidentielle, plusieurs anciens rivaux du républicain doivent s’exprimer à la grand-messe du parti mardi, dans une mise en scène très chorégraphiée.

A commencer par Nikki Haley, très appréciée des électeurs républicains modérés et indépendants.

L’ex-gouverneure de Caroline du a vertement critiqué le milliardaire par le passé, alertant sur un risque de « chaos » en cas de nouvelle présidence Trump.

L’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU n’avait d’ailleurs pas prévu de se rendre à la convention de Milwaukee, mais la tentative d’assassinat de Donald Trump a complètement rebattu les cartes, accélérant l’agrégation des républicains autour de la candidature du rescapé.

Elle s’exprimera en milieu de soirée.

Ron DeSantis, Vivek Ramaswamy, Ted Cruz… d’autres ex-rivaux de Donald Trump doivent aussi prendre la parole mardi et projeter l’image d’une armée en marche pour déloger le démocrate Joe Biden de la Maison Blanche.

– « Un guerrier » –

La première journée de la convention, lundi, a elle été marquée par la première apparition publique de Donald Trump depuis la tentative d’assassinat l’ayant visé.

L’homme de 78 ans, un pansement sur l’oreille droite, est arrivé à 21H00 (heure locale) entouré de ses gardes du dans l’immense salle omnisports où s’étaient succédé depuis le matin tout le gratin du « Grand Old Party ».

La foule s’est alors levée d’un bloc et les acclamations ont fusé des gradins, ainsi que les cris « USA », « USA ».

L’ancien n’a pas prononcé de discours mais est allé s’asseoir dans le carré VIP, entouré de ses soutiens les plus fervents, au premier rang desquels ses fils Donald Junior et Eric.

Convention républicaine: retour triomphal de Donald Trump

 

A lire: Trump accueilli en héros à la convention républicaine de Milwaukee

 

 

Parmi les spectateurs survoltés se trouvaient une bonne partie des quelque 2.400 délégués qui, plus tôt, ont massivement apporté leur voix pour désigner Donald Trump candidat du Parti républicain à la présidentielle du 5 novembre.

« Trump a une volonté que je n’ai vue chez aucun autre être humain. Il est fantastique. Je crois qu’il est protégé par nos prières et l’amour que nous lui portons. Et il a l’air en forme. Il respire la force », s’enthousiasme Connie Davie, une ardente militante.

Austin Utley, un autre admirateur de l’ancien président, ne peut cacher son émotion. « Sa simple présence ici, seulement deux jours après avoir été la cible de tirs, illustre pourquoi tout le monde le soutient: car c’est un guerrier », affirme-t-il.

– « Le plus grand moustique du monde » –

L’autre événement notable de l’ouverture de la convention a été l’annonce par Donald Trump du choix de son futur , J. D. Vance , un sénateur de 39 ans parmi les plus fidèles de ses lieutenants.

Cet élu antisystème, au parcours atypique puisqu’il a aussi bien fait carrière dans l’armée que dans la Silicon Valley, devrait rassurer les électeurs les plus à droite du parti, tandis que Donald Trump tente des percées parmi les modérés. M. Vance sera samedi aux côtés du candidat au meeting dans le Michigan.

L’ex-magnat des affaires s’est aussi lancé cette semaine à la conquête de voix en dehors de son parti. Il a invité le candidat indépendant Robert Kennedy Jr. à abandonner la course et à le soutenir face à Joe Biden.

Le militant anti-vaccin — neveu du président assassiné « JFK » — a toutefois refusé de jeter l’éponge.

Une de la conversation entre les deux hommes a fuité sur les mardi matin. On entend Donald Trump évoquer les tirs qui l’ont visé samedi, lors de son meeting en Pennsylvanie.

C’est comme avoir été piqué par « le plus grand moustique du monde! », raconte-t-il.

Source: Agence -Presse Aucune étiquette pour cette publication.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Trump étrille Macron au sommet du G7, une « péripétie » pour le Français

Un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien":...

Trump exige une « capitulation sans conditions » de l’Iran

Donald Trump a appelé mardi à la reddition de...

Israël-Iran: la bombe américaine qui pourrait changer le conflit

Une puissante bombe anti-bunker américaine, la seule à même...

Le G7, sans Trump, en soutien à l’Ukraine

Le G7 se focalise mardi sur l'aide à l'Ukraine...