L’ancien président de la confédération africaine de football Issa Hayatou est décédé hier jeudi à Paris.
C’est avec une tristesse que le monde du football a appris hier, jeudi 8 Août 2024, le décès de Issa Hayatou, ancien président de la Confédération Africaine de Football (CAF), survenu à Paris. Cette figure emblématique du football africain et mondial s’est éteint des suites d’une longue maladie.
On ne le dira jamais assez. Issa Hayatou aura consacré plus de trois décennies au service du football africain et mondial, marquant ainsi son époque par son leadership et son engagement indéfectible. Celui qui a présidé la Caf pendant 29 ans, de 1988 à 2017, est connu pour avoir joué un rôle crucial dans l’évolution et la reconnaissance du football sur le continent africain.
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Depuis que la nouvelle de sa disparition est tombée tel un couperet, le monde entier rend un vibrant hommage à cet homme qui a consacré toute sa vie au service du sport et à la quête de l’excellence. « Ce grand bâtisseur laisse derrière lui un héritage monumental, une empreinte indélébile qui dépasse les frontières du football et de l’athlétisme. Son ascension est l’histoire d’une transformation exceptionnelle », conviennent certains chroniqueurs sportifs.
Né à Garoua, il débute en tant que sprinteur qui se distingue dans les disciplines du 400 et 800 mètres. « Cependant, son véritable destin se dessinait ailleurs. Cette même énergie, cette discipline rigoureuse qu’il avait cultivée sur les pistes d’athlétisme, allait le propulser vers des sommets insoupçonnés dans le domaine du football ».
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Il arrive à la tête de la Caf en 1988 alors qu’il était perçu comme un inconnu dans les hautes sphères du football mondial. Au cours de son mandat, il déjoue tous les pronostics. C’est ainsi qu’« avec une vision audacieuse et une détermination inflexible, il a su renforcer la position du football africain sur la scène internationale. Ses efforts ont conduit à une meilleure représentation des nations africaines en Coupe du Monde et à des réformes significatives qui ont façonné l’avenir du sport sur le continent. »
Malgré ses réussites éclatantes, son chemin ne sera pas un fleuve tranquille. Tant il sera parsemé d’embûches. « L’hostilité rencontrée lorsqu’il a postulé pour la présidence de la Fifa en 2002, en affrontant un système corrompu et des soutiens internes déloyaux, est une partie douloureuse de son récit. Mais c’est dans ces moments de défi qu’il a démontré une résilience remarquable, prouvant que son engagement pour l’intégrité du sport était inébranlable. »