Emmanuel Koumti interpelle le directeur général des impôts sur la corruption qui terni l’image de l’institution.
« J’ose croire que je suis à la bonne adresse et que cette missive sera prise exclusivement pour ce qu’elle est c’est-à-dire le cri des citoyens assoiffés de justice et que j’espère représenter sans prétention aucune », a indiqué ce fonctionnaire avant de venir aux faits.
« nous avons tous été appelés à déclarer nos revenus en ligne (sans vouloir prejuger de la nécessité pour nous autres fonctionnaires de faire de telles déclarations alors même que vous pouvez vérifier et retenir les dûs à la source. Mais passons dessus). Je tiens à vous informer que le site n’est pas disponible pour tout le monde encore moins la procédure de récupération du mot de passe lorsque nous sommes malencontreusement incapables d’accéder au site.
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Tout cela sert à alimenter les réseaux de corruption qui raquettent les usagers moyennant de fortes sommes d’argent (jusqu’à 15 000 frs par endroit) pour un service qui me semble être gratuit (j’espère bien qu’il est gratuit puisqu’il serait surprenant d’avoir à payer pour payer) ». dénonce ce dernier. Pour qui « cela donne la triste impression que ce désagrément est prémédité dans l’optique d’engranger les sous au détriment de l’honnête travailleur », conclut-il.
Lui qui viens donc à l’approche du délai de clôture, inviter humblement le directeur général des impôts à se pencher sur ce problème si le souci de transparence et de lutte contre la corruption est son cheval de bataille. Aussi en appelle-t-il aux collègues qui souffriront d’une quelconque incidence sur leur salaire dûe à cet état de choses de se joindre à la plateforme qui sera mise en place pour saisir le tribunal administratif en vu de revendiquer tout bonnement nos droits.
Non sans oser espérer cependant que ceux qui nous dirigent ne sont pas complices de ce « raquettage » à échelle nationale et donneront une suite favorable à cette revendication qu’il prie chacun de relayer pour que cela puisse parvenir à qui de droit.