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Douala : Jean Michel Nintcheu commémore les martyrs

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Comme tous les ans, le national du Fcc, l’honorable Jean Michel Nintcheu s’est rendu le 27 février 2024 au lieu-dit Rond-Point Dakar à pour rendre un vibrant hommage aux disparus des émeutes de 2008.

Sur cette place des martyrs, le leader y a déposé une gerbe en fleurs en l’honneur de ces hommes et femmes qui se sont vu brutalement arracher à la vie ce jour par des forces de l’ordre armés jusqu’aux dents. Pour la circonstance, le président national du Fcc était en compagnie d’autres cadres de ce parti qui tenait à respecter la tradition.

Harmonisation des tarifs de transport

 

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L’histoire retiendra que du 25 au 29 février 2008, le a été le théâtre de violentes manifestations sociales que les observateurs ont appelé «les émeutes de la faim». À la différence d’autres pays africains qui ont connu le même type d’évènements à la même période, c’est un facteur politique – le projet de modification constitutionnelle visant à permettre au président Paul Biya de se maintenir au – qui, conjugué avec la hausse des prix des carburants et des denrées alimentaires, a servi de déclencheur au soulèvement populaire.

À la suite de l’appel à la grève des principaux syndicats de transporteurs contre la hausse du prix du carburant, de nombreux jeunes – exaspérés par la perspective de prolongement de la mauvaise gouvernance du régime en place – ont pris d’assaut les rues des principales villes du Cameroun le 25 février 2008, avec des revendications socio-économiques, civiques et politiques. Face à l’ampleur du mouvement social, transformé en émeutes avec les premiers par balles, les autorités ont décidé de déployer en nombre des militaires sur le terrain avec des moyens disproportionnés pour contenir des populations, certes furieuses, mais aux mains nues.

Le Mali salue des "avancées" dans la sécurité avec l'aide de la Russie, Magazine Pages Jaunes

 

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« Les forces de défense et de sécurité se sont alors livrées à une répression sanglante durant quatre jours, avec un usage excessif de la force létale, causant la d’au moins 139 personnes selon l’Observatoire national des droits de l’homme, dont plusieurs exécutions extrajudiciaires » rappelle Clément Boursin, Responsable à l’ACAT ; 40 morts selon les autorités dont un policier. Près de 3 000 jeunes, considérés comme des « apprentis sorciers », ont été . Nombre d’entre eux ont fait l’objet de mauvais traitements, voire de tortures, lors de leurs arrestations et leurs détentions.

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