Le chef de l’Etat vient d’autoriser la recherche de tout responsable camerounais qui aurait un lien avec cette affaire de corruption de 7 milliards Fcfa.
L’heure des comptes a-t-elle sonné ? Comme on s’y attendait le moins, le chef de l’Etat vient d’autoriser la recherche des responsables camerounais ayant trempé dans cette grosse affaire de corruption chiffrée à 7 milliards de nos francs.
Décision vient d’être prise par la haute autorité du pays pour y voir plus clair. Paul Biya autorise désormais le ministre de la Justice, Laurent Esso, à solliciter la justice britannique pour obtenir les noms des responsables camerounais impliqués dans une affaire de corruption par la société Glencore.
Selon le journal la voix du centre, « cette démarche marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Cameroun, et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et économique du pays ».
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Poursuivant le confrère souligne que « cette autorisation vise à obtenir les noms des responsables camerounais impliqués dans cette affaire de corruption. C’est une démarche audacieuse qui démontre la volonté du gouvernement camerounais de faire la lumière sur cette affaire et de punir les coupables, quel que soit leur statut. Cette enquête pourrait avoir des implications profondes pour le Cameroun. Si les noms des responsables impliqués sont révélés, cela pourrait entraîner des poursuites judiciaires et des sanctions sévères contre des hauts fonctionnaires et des personnalités influentes du pays. De plus, cette affaire pourrait renforcer la lutte contre la corruption, un fléau qui mine le développement économique et social du Cameroun ».
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Non sans souligner que « Les réactions à cette décision présidentielle sont mitigées. D’un côté, les défenseurs de la transparence et de la bonne gouvernance saluent cette initiative comme un pas dans la bonne direction. De l’autre, certains sceptiques doutent de la réelle volonté du gouvernement de poursuivre cette enquête jusqu’au bout, craignant des influences politiques et des pressions internes. Les citoyens camerounais, quant à eux, attendent avec impatience les résultats de cette enquête. Ils espèrent que cette démarche apportera des réponses et contribuera à la mise en place d’un environnement plus transparent et plus juste ».
Petit rappel mémoire : La société Glencore, géant mondial des matières premières, est accusée d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables camerounais pour obtenir des faveurs commerciales et contractuelles. Les accusations portent sur des transactions illégales s’élevant à 7 milliards Fcfa. Cette affaire a déjà secoué plusieurs pays, et le Cameroun n’est pas en reste. Aucune étiquette pour cette publication.