pixel

Harris et Trump maintenant lancés dans le sprint final

Date:

Pages jaunes

Investis triomphalement par leur parti respectif, Kamala Harris et Donald Trump engagent le sprint final vers la présidentielle américaine du novembre, dans une campagne qui devrait rebondir dès vendredi.

Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr, neveu du JFK, devrait en effet se retirer de la course et appeler à voter pour le candidat républicain.

La vice-présidente américaine a accepté jeudi à Chicago l’investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d’une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l’énergie du colistier Tim Walz, et une programmation musicale festive.

Elle a promis aux Etats-Unis un « nouveau chemin » d’unité.

Donald Trump, qui a mitraillé son réseau Truth Social de messages furieux pendant son discours l’a accusée d’avoir contribué au « déclin » des Etats-Unis en tant que vice-présidente du sortant Joe Biden.

Les duellistes pourront opposer leurs deux visions le 10 septembre en Pennsylvanie (-est) lors de leur premier débat, prochain temps fort de la campagne.

Kamala Harris, propulsée brutalement dans l’une des plus rudes batailles politiques de l’histoire américaine, a créé une immense ferveur dans son parti, autour d’une candidature qui n’existait pas il y a un mois.

Elle est légèrement en avance dans la plupart des sondages.

Mais rien n’est joué, surtout pas dans les sept « swing states », les Etats les plus disputés, où de larges pans de l’électorat semblent acquis à l’ancien président républicain.

Donald Trump se rend vendredi dans deux d’entre eux, dans l’ du pays: d’abord à Las Vegas (Nevada), pour promettre des baisses d’impôts, puis en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d’un « invité surprise ».

Serait-ce Robert F. Kennedy Jr? Le candidat indépendant, neveu du président assassiné « JFK », est crédité d’entre 4 et 5% des intentions de vote, mais l’impact de son soutien sur la campagne de l’ancien président républicain reste incertain, selon les sondages.

Sa colistière Nicole Shanahan a en tout cas attisé le suspense jeudi, évoquant sur X « des démocrates terrifiés à l’idée que notre mouvement joigne ses forces à Donald Trump ».

– « 75 jours » –

Qui sait combien de bouleversements réserve encore cette campagne folle, après la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet et le retrait choc de Joe Biden le 21 juillet?

Une nouvelle encourageante pour la campagne de Kamala Harris est venue vendredi sur le front de l’économie: le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a ouvert la porte à une première baisse des taux de l’institution, dès septembre, devant amener une réduction du coût de l’emprunt pour les et ménages américains.

 

A lire: Harris promet à l’Amérique un “nouveau chemin” d’unité

 

 

La démocrate a assuré ne pas se laisser bercer par l’euphorie de la convention. « Il nous reste 75 jours », a-t-elle déclaré à la chaîne CBS après son discours jeudi soir. « Donc c’était bien, mais maintenant il faut aller de l’avant », a-t-elle ajouté.

La campagne « Abandon Biden », qui militait pour la défaite du candidat démocrate en raison de son soutien jugé inconditionnel à Israël dans son opération à Gaza, a prévenu qu’elle poursuivait sa mobilisation contre Kamala Harris afin de sanctionner une administration « complice de génocide », selon elle.

Ces divisions pourraient lui coûter de précieuses voix dans certains Etats clés, en particulier dans le Michigan (nord), qui compte une importante communauté arabo-musulmane sensible au sort des Palestiniens.

A Chicago, les grandes voix du Parti démocrate, les Obama et les Clinton en tête, ont mis en garde contre tout triomphalisme.

« Nous avons vu plus d’une élection nous échapper alors que nous pensions que c’était impossible, parce que les gens ont été trop confiants ou se sont laissés distraire par de faux sujets », a averti l’ancien président Bill Clinton.

La métaphore la plus parlante est venue du colistier de Kamala Harris, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, ancien entraîneur de américain.

Il a averti que les démocrates, à quelques minutes de la fin du , avaient quelques points de retard. « Mais c’est à nous d’attaquer et nous avons la balle », a dit « Coach Walz » devant une convention transformée l’espace d’un instant en vestiaire survolté.

Source: Agence -Presse Aucune étiquette pour cette publication.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Gaza: 55 morts dans des frappes, Israël menace d’une offensive « plus vaste »

Israël a menacé jeudi de lancer une offensive "plus...

Guerre commerciale: les « deals » promis par Trump tardent à prendre forme

Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre...

Le Cachemire, au coeur de 78 ans de relations conflictuelles entre l’Inde et le Pakistan

L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, s'accusent régulièrement...

Le ton monte entre l’Inde et le Pakistan après l’attentat au Cachemire

Suspension des visas, expulsion de diplomates et fermeture de...