Un médecin dénonce entre autre le non-respect du projet de société et l’absence de budget de fonctionnement.
Selon Denis K. cardiologue vivant au Luxembourg et qui travaillent avec les hôpitaux protestants, le bilan du Dr Rodolphe Fonkoua six mois après à la tête de l’ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) n’est pas du tout reluisant. Non-respect du projet de société, illisibilité dans les projets, autoritarisme(division dans le conseil) , omnipuissance, dépenses hors des lignes budgétaires ,la trésorière éconduite ,le voyage manqué dans la diaspora (budgétivore), le bicéphalisme à la tête de l’ordre ,le report de l’assemblée générale, le budget de l’organisation de l’AG , l’absence de budget de fonctionnement, tels sont les éléments, selon ce médecin, qui caractérisent les six mois du Dr Rodolphe Fonkoua à la tête de l’ordre , une gestion d’épicerie selon le Dr Yves BASSONG (ancien Président du SYMEC et candidat à la présidence de l’ONMC) .
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« Le Dr Rodolphe Fonkoua prend la présidence de l’ordre lorsque la trésorerie est repartie comme suit : Solde 193 millions 681 mille 666 FCFA, créances à recouvrer sont de 2 milliards 987 millions 992 mille 500 FCFA. L’éviction en dehors de tout cadre légal de la trésorière régulière élue lors de l’assemblée générale du 09 décembre 2023 est une première illustration flagrante de la dérive autoritaire et méprisante qui caractérise la gestion de l’ONMC. En foulant aux pieds les principes de démocratie interne et en évinçant une trésorière légitimement élue, le Président montre un dédain total pour les procédures et la volonté des membres. Une éviction inexpliquée qui laisse le doute sur son intégrité selon certains membres de l’ordre », dénonce ce praticien de la médecine.
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Et de poursuivre : « très rapidement après l’éviction de la trésorière le Dr Fonkoua a procédé à la nomination en violation de la loi 90-36 du 10 août 1990 de représentants régionaux de l’ordre et l’allocation à ces représentations de financements injustifiés constituant ni plus ni moins qu’un détournement de fonds publics. Le Président s’arroge le droit de bafouer les lois, engageant des ressources de manière illégitime et plongeant l’Ordre dans une spirale de malversations financières. À cela s’ajoutent les menaces proférées contre cette trésorière déchue par le Président de l’Ordre, telles que révélées dans un audio devenu viral sur les réseaux sociaux. Ces menaces, non seulement indignes d’un dirigeant, mais également illégales, témoignent d’une culture de la peur et de l’intimidation instaurée au sein de l’ONMC ». Aucune étiquette pour cette publication.