L’éducation de base est nette croissance au Cameroun. Une situation qui nécessite que l’on s’y penche réellement.
Ainsi donc, le pays, selon certaines informations, veut mieux encadrer les écoles primaires. Et c’est pour faire face aux besoins toujours croissants dans ce secteur de l’éducation. Et il est surtout question, de bien canaliser l’aide extérieure destinée au primaire.
En effet, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa s’est retrouvé face aux partenaires du Cameroun. La rencontre s’est tenue, les 17 et 18 juin 2025 à Yaoundé. Plusieurs partenaires techniques et financiers sont allés discuter avec le ministre de l’Éducation de base.
Effectivement donc, l’on a noté la présence des représentants de la Banque mondiale. De l’Unicef, de l’Unesco. Du Programme alimentaire mondial (PAM). De l’AFD et du Feicom. A en croire nos informateurs, il y’avait un objectif précis. « Optimiser l’impact des financements extérieurs mobilisés pour soutenir le développement local de l’enseignement primaire ».
Alors, la précision a été faite par le Minedub. Pour le Pr. Etoundi Ngoa, « il ne s’agit pas d’argent donné gratuitement au Cameroun. En dehors du Partenariat mondial pour l’éducation qui fait des dons. Les autres bailleurs nous accordent des crédits », a-t-il rappelé. Facile donc de garder en esprit que : « Cette rencontre vise à proposer de nouvelles solutions. Pour mieux encadrer les six millions d’élèves du primaire », va-t-il préciser
La technologie au service des établissements d’enseignement supérieur
Le recrutement d’enseignants
En somme, plusieurs projets ont été évalués. On peut citer entre autres la construction d’infrastructures scolaires. Les cantines scolaires. La prise en charge de certaines pathologies chez les enfants. Le recrutement d’enseignants. La digitalisation. La construction de latrines.
Des projets non point négligeables. D’ailleurs le ministre de l’Éducation de base s’en est félicité. Pour lui encore, « les financements extérieurs jouent un rôle clé dans l’appui aux différents investissements. Qui sont alignés sur les priorités nationales dans divers domaines ».
En toute évidence, le Cameroun met actuellement en œuvre le Programme d’Appui à la Réforme de l’Éducation au Cameroun (Parec). Il est financé à hauteur de 57 milliards Fcfa par la Banque mondiale. Et le Partenariat mondial pour l’éducation. Aussi, le partenariat avec l’Unesco avait permis de distribuer 15 000 tablettes numériques en 2021. Pour l’enseignement à distance pendant la pandémie de Covid-19.
Une gestion rigoureuse de ces fonds
Alors, « ces partenaires soutiennent énormément le Cameroun. Et surtout la formation de nos enfants. Il est fort à parier que si seulement, il y avait une gestion rigoureuse de ces fonds. On allait avoir une éducation de qualité. On parle de digitalisation alors même que les enfants ne connaissant pas l’outil informatique. Il en est de même pour les enseignants », a déclaré un ancien instituteur
En définitive, ces partenaires ont contribué à plusieurs réalisations. Entre 2020 et 2023, il a été distribué plus de 7 millions de manuels scolaires par la Banque mondiale. On a vu la création de quatre chaires universitaires dans les domaines de l’éducation. Dans les projections de 2022-2025 avec l’Unesco, on parle de l’inclusion et des droits d’auteur. De la mise en place depuis d’un programme de cantines scolaires utilisant des produits locaux avec le PAM. Et la construction de 1 533 salles de classe du « projet Don Japonais »