pixel

Donner du sang : C’est sauver des vies !!!

Date:

Pages jaunes

Donner du sang, un cri lancé par les journalistes réunis sous l’appellation Ajc-Prosanté. La branche du Littoral vient d’organiser une journée de don de sang en partenariat avec l’Hôpital gynéco-obstétrique de Douala.

En effet, l’événement s’est tenu le 12 juin 2025 à Douala. Et là-bas les journalistes ont soutenu que « Un don de sang sauve une vie ». Des mots pour évoquer l’importance de donner son sang. Et surtout de garder dans les esprits des populations que « Ce n’est pas un acte de générosité. C’est aussi un geste bénéfique pour la santé du donneur », disent-ils.

Ainsi donc, les professionnels de la santé ont listé quelques biens faits pour le donneur. Ils parlent de l’amélioration de la circulation sanguine avec en prime. Le renouvellement des cellules sanguines. Aussi, on parle de la réduction de risque des maladies cardiaques. La diminution du risque du cancer. La détoxication l’organisme et autres…

Les donneurs se font rares

Si donc cela peut procurer autant de bienfaits pour les donneurs, la problématique de ravitaillement des banques se pose sérieusement. Les donneurs se font rares. Et les conséquences sont palpables.  « Il y a quelques, la femme de mon jeune frère et son nouveau-né sont conduits en urgence à l’hôpital. Après des tests d’hémoglobine, les médecins prescrivent une transfusion sanguine pour la mère et le bébé ».

Commence alors « une longue nuit avec son lot de stress. A la banque de sang de l’Hôpital Laquintinie, on exigence deux donneurs pour deux poches. Et parmi les deux personnes triées, une seule est acceptée. On a fait le tour de la famille toute la soirée sans succès. C’est en tout désespoir de cause qu’une solution a été trouvée. J’ai payé 31.000 Fcfa pour deux poches de sang et un donneur de famille », relate dame Annie Jojong

Comment se débarrasser des poches sous les yeux : dernières tendances et astuces

Pour MN « il faut reconnaitre qu’en fonction des hôpitaux, les prix varient selon l’accessibilité aux poches de sang. Et on impose les donneurs parce qu’on veut remplacer les poches de sang gratuitement donnés. Pour qu’après la banque ne soit pas vide », nous fait-on comprendre la journaliste.

95% de donneurs de famille

Une situation bien préoccupante. « A l’heure actuelle, les donneurs de famille prédominent, presque à 95%. Et ça reste une préoccupation. Les donneurs de famille viennent quand il y’a un membre qui nécessite une transfusion », explique le Pr Nda Mefoo.

Le médecin biologiste pense qu’il faut aller au-delà du temps des campagnes. Et des journées consacrées « nous encourageons tous ceux qui sont habilités à donner du sang. Avenir le faire à tout moment. Qu’on n’attende pas seulement la semaine du don. L’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala reste ouvert », dit-il.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Sida : faute de fonds américains, le monde risque de retourner plus de 20 ans en arrière

L'arrêt de l'aide américaine est "une bombe à retardement"...

Contrefaçon : Un faux sirop « Apfer » en circulation

Le ministère de la Santé publique tire la sonnette...

Cancers et maladies circulatoires, premières causes d’une mortalité historiquement basse en 2023

La mortalité en France, causée d'abord par les cancers...

Transfusion sanguine : Le Cnts à la recherche des partenaires

La transfusion, un problème de santé majeure. Le Centre...