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RDC: Washington annonce des sanctions contre plusieurs groupes rebelles

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Le département américain du Trésor a annoncé jeudi une série de sanctions visant une coalition de groupes rebelles congolais, dont le mouvement du 23 Mars (M23), et accusés de vouloir renverser le de République démocratique du (RDC).

La coalition, l’Alliance Fleuve Congo (AFC) est accusée par Washington de renforcer l’instabilité dans le pays et les déplacements de civils, en particulier dans l’est du pays, où les combats sont réguliers depuis plus de vingt ans.

Le mouvement M23, que Kinshasa accuse d’être soutenu par le Rwanda voisin, est déjà visé par une série de sanctions, tant par les Etats-Unis qu’au niveau des Nations unies, pour « sa déstabilisation de longue date de la province congolaise du -Kivu et pour être responsable de violation des droits de l’homme », a rappelé le département du Commerce dans son communiqué.

Est de la RDC : bilan humain des affrontements à Kanyabayonga

 

A lire: Armée rwandaise et M23: “conquête territoriale” en RDC, selon des experts de l’ONU

 

« Les décisions prises aujourd’hui viennent renforcer notre volonté de rendre responsables ceux qui cherchent l’instabilité perpétuelle, la et à blesser des civils afin d’atteindre leur but « , a déclaré le sous-secrétaire américain au Trésor en charge du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, cité dans le communiqué.

« Nous condamnons l’AFC et ses membres, dont le M23, qui alimentent un conflit sanglant et exacerbent la crise humanitaire dans l’est de la RDC », a-t-il ajouté.

Les sanctions visent notamment Bertrand Bisimwa, le du M23, et Charles Sematama, le chef militaire d’un autre groupe armé, Twirwaneho, ainsi que l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Congo, Corneille Yobeluo Nangaa, accusé par Washington d’avoir joué un rôle-clé dans le report des élections, initialement prévues en 2016, jusqu’en 2018.

Les sanctions prévoient, comme à chaque fois, le gel de l’ensemble des avoirs détenus, directement ou indirectement, aux Etats-Unis par les entités ou personnes visées, ainsi que l’interdiction pour toute entreprise ou citoyen américain de commercer avec les personnes, physiques ou morales, sanctionnées.

Dans un communiqué séparé, le département d’Etat a confirmé participer aux sanctions annoncées, ce qui implique également une interdiction pour les personnes visées d’entrer sur le territoire américain.

Source: Agence -Presse Aucune étiquette pour cette publication.

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