Le constat est fait : Sur 700 km de routes bitumées à Douala, environ 225 km, donc plus de 30%, sont en état de délabrement avancé.
Et les responsables dans les services en charge des travaux à la Communauté urbaine de Douala (CUD), l’attestent en même temps que tout le monde, non sans évaluer les couts estimatifs pour remédier à la situation. Roger Tchangang Kamnang, est le directeur des grands travaux à la Mairie de la ville : «il faut 180 milliards Fcfa pour réhabiliter ces routes, une somme supérieure à son budget annuel qui est de 60 milliards Fcfa actuellement. Et il a été décidé de prioriser la réhabilitation de 125 km de routes critiques, pour une prévision de 80 milliards Fcfa », a-t-il informé.
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Dans le calendrier de déploiement de la Mairie de Douala pour l’année 2024 rendue au mois de mai, il y a 35 km de voiries dont les travaux sont en cours de réhabilitation dans cinq arrondissements de la ville. A la direction des grands travaux, la liste des tronçons concernés est bien lisible. On parle de Ndokotti-Ecole publique Deïdo, Ndokoti-PK14, Japoma-Total Logbaba. Des travaux qui sont effectués en régie et par des entreprises de BTP sélectionnées suite à des appels d’offres. Dans la spécification, « les routes seront revêtues en béton bitumineux et pavé afin de résister aux chocs et assurer une meilleure durabilité», explique encore Roger Tchangang Kamnang. En dehors donc des travaux qui sont actuellement engagés, l’on nous apprend qu’il y a une quarantaine de kilomètres supplémentaires en cours d’étude.
Dans les couloirs de la Mairie de Douala, il se dit que ces travaux entre en droite ligne dans le programme quinquennal de Roger Mbassa Ndiné, très engagé dans l’amélioration de l’image de la métropole économique, dont les routes sont en constante dégradation. Il est tout de même à déplorer le calvaire des usagers qui vivent de grands moments d’angoisse, conséquence des principes axes barrés pour cause de travaux et sans voies de contournement. Face à ces inquiétudes, Le Maire, joue plutôt la carte de l’apaisement en appelant à la compréhension des populations. Pour Mbassa Ndiné, « cette réhabilitation est essentielle pour améliorer la mobilité urbaine », rassure-t-il.
Alexandre Dibongue
DigiCommunicate