Le port autonome de Douala, s’est engagé dans le développement des infrastructures. La construction d’un terminal mixte est annoncée.
L’offre de financement de la première phase du projet se chiffre à 147 millions d’euros, soit sensiblement 97 milliards de Fcfa. Le Directeur général du PAD a présidé le 28 mai 2025, la cérémonie de présentation des financements dudit projet. Le terminal mixte vraquier va être sur la rive droite du Wouri au port de Douala-Bonabéri.
« Après le bouclage technique et commercial du projet de construction d’un terminal mixte vraquier. Sur la rive droite du fleuve Wouri au port de Douala Bonabéri. Marquée par la signature, le 31 mars 2022, de la convention de partenariat y afférente. »
« Entre le PAD et la société Africa Ports development, il s’agissait de prendre acte du bouclage financier du projet. A travers la présentation des financements obtenus à l’issue des diligences menées par Apd auprès de ses partenaires financiers. Conformément aux termes de la convention de partenariat qui nous lie », va préciser Cyrus Ngo’o, dg du PAD.
Un vaste domaine portuaire
Selon le dg, le port de Douala, en tant qu’entreprise publique, gère un vaste domaine portuaire. D’une contenance superficielle étendue aujourd’hui à 150 hectares environs.
Mais, confie-t-il, il se trouve que la quasi-totalité de cette surface est déjà exploitée. Ce qui a entrainé une saturation des terminaux portuaires. Et a limité les possibilités d’expansion des activités logistiques et industrielles pourtant en pleine croissance dans l’environnement portuaire.
Pour pallier cette situation préjudiciable à la compétitivité de la plateforme portuaire, le dg affirme que le Pad a mis en place un ambitieux programme de modernisation et d’extension. Celui-ci est articulé autour du schéma directeur de développement de la période 2020-2050.
Gestion portuaire efficience: les comités techniques à pied d’œuvre
Optimiser les performances opérationnelles
Lequel, selon lui, vise à accroitre de manière significative les capacités structurelles du port de Douala Bonabéri. Et à optimiser ses performances opérationnelles. L’offre de financement de la première phase du projet se chiffre à un montant de 147 millions d’euros, soit sensiblement 97 milliards Fcfa, que la banque Afg Holding va mettre à disposition.
Une fois les financements mis en place, les travaux pourront enfin démarrer. Lesdits travaux s’articulent autour de quatre étapes majeures. Les travaux maritimes. Les travaux d’infrastructures. Les travaux de bâtiments. Les travaux de construction métallique ainsi que la mise en place des équipements d’exploitation.
Le premier navire vraquier en 2028
Ils consistent pour la phase 1, à créer un terre-plein de 12 hectares, sur les 36 hectares prévus, qui accueillera le terminal composé de : un quai sur 450 mètres linéaires, (quai 53 et 54). Un bâtiment administratif de 4 000 mètres carré, un magasin de stockage de 3 000 mètres carré.
On y trouve également un atelier de 3 250 mètres carré pour la maintenance du matériel. Un ensemble de silos de stockage d’une capacité allant jusqu’à 120 000 tonnes. Et des équipements de manutention des marchandises depuis la calle des navires. Jusqu’au dispositif de stockage et de livraison aux clients.
« Lesdits travaux seront pilotés par Africa Ports Development, avec la plus grande rigueur. Ils ont pour objectif clair : accueillir le premier navire vraquier en 2028. Donnant ainsi vie à la promesse faite ici à Douala. En 2011, par le Président de la République », nous confie-t-on.