Dans une récente vidéo virale, le transgenre Shakiro accuse Maurice Kamto d’être favorable à la cause de l’homosexualité au Cameroun. Le leader politique, quant à lui, dément fermement ces accusations.
Une vidéo récente de Shakiro, l’activiste transgenre d’origine camerounaise, a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, il a affirmé avoir rencontré Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), par l’intermédiaire de l’avocate Alice Nkom. Selon Shakiro, Kamto aurait promis de dépénaliser l’homosexualité au Cameroun, si jamais il était élu président.
Après ces déclarations, le Mrc a rapidement démenti ces allégations dans un communiqué. Le parti politique a affirmé que Maurice Kamto, n’a jamais rencontré Shakiro. Et aussi, qu’il n’a jamais discuté de la question d’homosexualité avec le transgenre, qui est aujourd’hui exilé en Belgique.
D’ailleurs, l’homosexualité est condamnée dans le code pénal. je ne saurai aller contre les lois de mon pays. A déclaré le Pr Maurice Kamto, dans une chaine de télévision locale. Ses propos ont été abondamment relayés dans les réseaux sociaux.
Le Mrc a dans la même veine, rappelé que Kamto a toujours affirmé que la société camerounaise, a ses propres valeurs. Parmi celles-ci, l’homosexualité n’en fait pas partie. Le parti politique souligne également que les propos de Shakiro, sont sans fondement, et vise probablement à discréditer Maurice Kamto. Et ce, à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Un contexte électoral sensible
La publication de cette vidéo intervient en effet dans un contexte électoral sensible. Ce qui soulève de ce fait des questions, sur les réelles motivations du transgenre Shakiro. Dans les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. D’un côté, il y a ceux qui soutiennent Shakiro dans ses déclarations. Et d’un autre côté, ceux qui mettent en doute ses affirmations.
Selon ces derniers, cette vidéo pourrait avoir été utilisée pour des fins politiques. Il reste à savoir si Shakiro apportera lui-même des preuves à l’appui de ses allégations, ou si le Mrc maintiendra son démenti. En attendant, la polémique continue d’enflammer la toile et les médias camerounais.