Maurice Kamto, président du Mrc, a déposé une plainte auprès du Conseil National de la Communication (Cnc) contre plusieurs médias. Il les accuse de diffusion de fausses informations et diffamatoires, concernant les violences survenues récemment à Bruxelles.
Le 7 mars 2025, plusieurs journaux camerounais ont publié des titres affirmant que le Mrc et la Bas étaient liés aux violences à Bruxelles. Il s’agit de L’Expression, Info Matin, Le Quotidien, Génération Libre, The Reporter, Réalités Plus, Le Pélican News Watch. Ces titres faisaient référence à l’agression du ministre Mounouna Foutsou. Ainsi qu’à celle de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, lors de la mission officielle de fin février 2025.
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Accusations sans fondement
Dans sa plainte, Maurice Kamto dénonce des accusations sans fondement. Il explique que la Bas, organisation indépendante, n’a aucun lien avec son parti ni avec lui-même. Kamto affirme que ces médias ont délibérément manipulé l’opinion publique, en créant un lien fictif entre son mouvement et les événements violents de Bruxelles. « Tentative de manipulation de l’opinion en associant le leader du Mrc à la Brigade Anti-Sardinard (Bas), sans preuves ni enquêtes préalables », peut-on lire dans le document.
Le leader du Mrc exige des sanctions sévères contre ces médias et leurs directeurs de publication, qu’il qualifie de récidivistes. Il demande au Cnc de prendre en compte les antécédents de ces journalistes et d’agir avec fermeté. Le cabinet d’avocats de Kamto, dirigé par Maître Hypolite Meli Tiakouang, défend ses intérêts pour rétablir la vérité et protéger son honneur.
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Cette plainte pourrait avoir de graves conséquences pour les organes de presse jugés fautifs. Allant de sanctions administratives à la suspension temporaire de publication. Affaire à suivre !