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Centrafrique: le chef d’une faction rebelle armée interpellé à Bangui

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La centrafricaine a annoncé mercredi l’arrestation du chef d’une faction rebelle, le Parti pour le Rassemblement de la nation centrafricaine (PRNC), visé par une enquête pour des « violations graves des droits humains revendiqués par son groupe armé ».

L’arrestation de Nourd Gregaza « est intervenue en exécution d’un mandat d’arrêt international décerné par les autorités judiciaires centrafricaines dans le cadre de l’entraide judiciaire », a précisé le parquet de Bangui dans un communiqué.

Le du PRNC est accusé d’avoir participé à des attaques, des pillages, et des prises d’otages en Centrafrique, et une enquête en cours concerne aussi « plusieurs cas de violations graves de droits humains revendiqué par son groupe armé », précise le parquet.

Avant son arrivée à Bangui, ce Centrafricain de 42 ans se trouvait en : cet homme de 42 ans, a été jugé le 10 septembre dernier au tribunal de La Rochelle (France) pour « soustraction à l’exécution d’une mesure de reconduite à la frontière », alors qu’il finissait de purger une peine de prison à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), selon le quotidien régional français , présent à l’audience.

La justice béninoise enquête sur un possible coup d'État

 

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Il avait été condamné pour homicide volontaire par la Cour d’Assises des Pyrénées-Orientales, le 27 février 2009, qui a prononcé une réclusion criminelle de 30 ans avec une période de sûreté de 20 ans assortie d’une interdiction définitive du territoire français, précise le communiqué du parquet de Bangui sans autre détail sur les faits.

Nourd Gregaza, jusqu’alors « inconnu sur la scène et militaire », avait été nommé à la tête du PRNC lors de sa création en mai 2019 par des rebelles opposés à l’accord de signé à Khartoum par le centrafricain avec plusieurs factions rebelles, selon un rapport d’experts du conseil de sécurité de l’ONU rédigé fin 2019.

Cet homme é à une Française s’est installé en France dans les années 90, selon ce rapport qui regrette le manque d’informations sur son passé et son réseau.

Dans son communiqué, le parquet de Bangui souligne que les « Centrafricains qui résident à l’étranger, poursuivis et ou condamnés pour les violations des droits humains (….) seront rattrapés par la justice de leur pays; car le processus est en cours pour les interpellations et les transfèrements en Centrafrique aux fins de justice ».

Source: Agence France-Presse

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