Une grande alerte a été en rapport à la destruction des cultures dans plusieurs régions du pays.
La saison des pluies fait des ravages au Cameroun et plusieurs localités font face à de fortes précipitations accompagnées des vents violents. Une situation bien préoccupante qui pourrait, selon les autorités « entraîner des dégradations et des destructions de plantations et des arbres fruitiers », alerte donnée par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc).
Pour les environnementalistes, les dégâts vont encore être plus grands à cause des activités humaines « la coupe des arbres, la déforestation sauvages. Tout cela fait que les vents atteignent les habitations et ravagent tout sur leur passage, mémés les eaux de pluies traversent facilement. Les feuilles des arbres censés freiner leur puissance n’existent plus. Ld populations ne cernent toujours pas les risques liés à leur habitude », explique Pascal Mendo, environnementaliste.
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En restant dans les prévisions annoncées, les régions agricoles restent les plus exposées à ces risques qui vont causer beaucoup de dommages à la production agricole. Parmi les coins les plus exposés, l’Observatoire national sur les changements climatiques voit l’Ouest et le Nord-Ouest, où l’on annonce une saison pluvieuse avec des chutes de grêles (des sortes de boules assimilables à la neige Ndlr).
L’Onacc cite également les régions du Centre et de l’Est, où les palmeraies et les bananeraies risquent subir des dégâts importants, enfin les régions du Littoral et du Sud-Ouest, ici, les bananeraies, les palmeraies, les chants de manioc et les arbres fruitiers, sont les plus exposés à la violence des vents et des eaux de pluie.
Si donc pour les climatologues, les changements sont climatiques sont dévastateurs, pour l’Onacc, les recommandations sont faites pour éviter le désastre. En s’adressant aux cultivateurs des régions citées, les experts recommandent tout simplement de «se conformer strictement au calendrier agricole » tel que conçu et publié par l’Onacc. Quant aux populations, C’est la même recommandation pour ce qui est des « travaux de semis».
Alphonse Jènè Aucune étiquette pour cette publication.