Ils ont été neutralisés le 23 août dernier à Yaoundé. La gendarmerie nationale vient de frapper un grand coup en neutralisant un gang de braqueurs. Le 23 août dernier, un opérateur économique a été dépossédé de la rondelette somme de plus de quatre millions et demi, ainsi que de nombreux téléphones et ordinateurs.
Alertés les gendarmes sont immédiatement descendus sur le terrain et ont mis hors état de nuire ce gang qui n’en était pas à son premier forfait. Selon le journal Le Messager, il est 11h30 le 23 août dernier, sur l’avenue Kennedy à Yaoundé, lorsque le jeune opérateur économique, nommé Wakam, va vivre l’un des pires jours de sa vie.
Sorti de son domicile pour ses affaires au centre–ville comme tous les jours, il se gare pour livrer sa marchandise. En sortant de son véhicule, entouré des badauds de cette célèbre avenue, il ne se rend pas compte qu’un stratagème est en cours. Les délinquants profitent de l’occasion pour l’empêcher de fermer hermétiquement sa voiture. « Après quelques heures, lorsqu’il revient, il constate avec des larmes aux yeux qu’il n’a plus ses deux sacs contenant des téléphones, des ordinateurs et une somme d’argent en espèces ». Furieux, il ne sait à quel saint se vouer.
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La gérante du parking lui fait savoir qu’elle n’est pas là pour garder les véhicules des usagers. Heureusement pour lui, deux badauds mécontents de ne pas avoir été associés à cette opération de partage du butin décident de vendre la mèche. Dépité sieur Wakam saisit la première région de gendarmerie du Centre. « Dès cet instant, il est rassuré après les premiers échanges avec les gendarmes qui se déploient immédiatement dans la ville. Le lieutenant Mboutou dirige les opérations », raconte le journal.
Qui indique que quelques heures plus tard, les braqueurs sont cueillis l’un après l’autre.« J’avoue que je ne savais pas que la Gendarmerie nationale était aussi utile. Il a fallu que je sois touché pour me rendre compte de l’importance des forces de maintien de l’ordre, et en particulier de la Gendarmerie nationale. Je constate que pendant que nous dormons, d’autres travaillent pour notre sécurité », confie finalement Wakam, satisfait du déroulement des événements.
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En cette veille de rentrée scolaire qui se profile à l’horizon, l’insécurité et la grande criminalité gagnent du terrain. Dans certains quartiers réputés dangereux, il ne se passe pas de semaine sans qu’un habitant ne se fasse agresser. Dans la périphérie, le phénomène va grandissant. Des groupes armés jusqu’aux dents y sèment la terreur troublant ainsi la quiétude habituelle. Les incursions nocturnes des forces de sécurité ont permis de ramener la quiétude dans ces quartiers populaires et populeux.
