Alors que nous allons sous presse, hier nous avons appris l’arrestation du communal de du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il lui est reproché d’inciter les populations à s’inscrire sur les listes électorales.
Les faits sont inédits dans l’arrondissement de Loum, département du Moungo. Dans cette ville véritable bastion de l’opposition, personne n’en revient face à cette situation incroyable. Aussi curieux que cela puisse paraître, le Sous préfet de Loum , a-t-on appris des sources du Mrc sur place vient d’ordonner l’arrestation et la garde à vue au commissariat de sécurité publique du Communal de cette chapelle politique, le nommé NGANKEP Emmanuel.
Alors que les populations s’activent à s’inscrire à quelques heures de la clôture des inscriptions, le Sous préfet de Loum a choisi de briser la dynamique en procédant à cette arrestation qui selon le mouvement pour la renaissance du Cameroun est arbitraire et contraire aux valeurs démocratiques et de liberté.
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« Si non comment comprendre que le citoyen NGANKEP EMMANUEL soit arrêté et gardé à vue pour le motif curieux d’ incitation du peuple à s’inscrire sur les listes électorales », s’interrogent les cadres du Mrc. Et de continuer: « Libérez la démocratie…2025 c’est bon demain ».
A noter que cette interpellation intervient dans un contexte marqué par la fin des inscriptions sur les listes électorales. Depuis quelques jours, les citoyens se bousculent aux portillons, personnes ne voulant rester en marge d’un éventuel changement. « Notre souhait c’est qu’il y ait l’alternance au sommet de l’Etat. Pour que les lignes bougent, il faut que les citoyens s’inscrivent massivement sur les listes électorales et partent voter le moment opportun. Notre avenir se joue maintenant », clame un jeune.
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Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter de tout leur vœu le changement. Tant ils sont de plus en plus nombreux à faire face au chômage et à la vie chère. « La conjoncture devient de plus en plus morose. Le nombre de jeunes qui prennent la route du dessert pour aller y mourir est de plus en plus croissant. Le taux de chômage est élevé. La vie est on ne peut plus chère. Les camerounais vivent avec la peur du lendemain », confie un leader de l’opposition