Plus de 231 Camerounais ont été expulsés de Guinée équatoriale sans préavis le 21 avril 2025 . L’opération a provoqué l’indignation des autorités de Yaoundé, qui dénoncent un «manque d’élégance diplomatique».
Un incident diplomatique majeur secoue depuis plusieurs jours les relations entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. En effet, plus de 231 ressortissants camerounais avaient récemment été interpellés, arrêtés puis expulsés sans préavis le 21 avril 2025. Cette opération a provoqué l’indignation des autorités de Yaoundé, qui dénoncent un « manque d’élégance diplomatique ».
Par conséquent le ministre des relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a convoqué l’ambassadeur de Guinée équatoriale. Le but était d’exprimer son mécontentement clairement. En effet selon l’autorité, ces expulsions violent les conventions relatives à la libre circulation et à la résidence des ressortissants des pays d’Afrique centrale adoptées.
De ce fait, le Cameroun attend désormais prendre des mesures concrètes pour protéger ses ressortissants. Le gouvernement devra également agir afin de normaliser les relations consulaires avec son voisin équato-guinéen. Ainsi, pour remédier durablement à cette situation, le ministre a proposé une plateforme concertative sur les questions consulaires urgente.
Le gouvernement camerounais espère que cette initiative pourrait permettre de résoudre définitivement cet incident et de renforcer la coopération entre les deux pays africains.
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Condamnés à vivre ensemble
L’ambassadeur équato-guinéen de son côté s’est montré réceptif à cette proposition. Dans ses propos, il a déclaré entre autres que les deux pays sont condamnés à vivre ensemble.
Les expulsions de Camerounais en Guinée équatoriale sont un problème récurrent qui nécessite une solution durable et concrète rapidement. Car en janvier et mars 2024, environ 500 Camerounais avaient déjà subi le même sort en étant expulsés sans ménagement.
Le Cameroun espère que cette fois-ci, les choses seront différentes et que les mesures concrètes prises pourront protéger ses ressortissants. Cette plateforme concertative proposée pourrait donc être une solution pour mettre fin aux expulsions et renforcer la coopération régionale.