Une fausse adjudante a été condamnée pour fraude à Yaoundé. Notamment pour escroquerie, usurpation de fonction et de titre, ce après avoir été démasquée par un civil qu’elle arnaquait sous sa fausse identité.
Dans une affaire choquante d’escroquerie, la nommée Tezouere Angele se faisait passer pour une adjudante de la Brigade de Ngousso à Yaoundé. Dans le but de tromper et d’arnaquer des gens, avant d’être démasqué par une de ses victimes.
Le tribunal militaire de Yaoundé a récemment prononcé une peine contre elle pour fraude, usurpation de fonction et de titre, ainsi que pour le port et la détention illégaux d’effets militaires. Son complice, Monsieur Omam Joseph, un enseignant à Bafia, est également poursuivi pour complicité dans l’affaire.
D’après les renseignements recueillis à bonnes sources, Madame Tezouere Angele qui se présentait comme l’un des éléments de la Brigade de Ngousso, a été démasquée après avoir escroqué des civils dans le village de Nakom, situé dans le Mbam et Kim.
En effet, Madame Tezouere Angele et son complice Omam Joseph s’étaient rendus dans cette localité afin de résoudre un conflit foncier entre Monsieur Omam Joseph et Monsieur Nenkeng Didier.
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Profitant de la situation, Madame Tezouere Angele s’est présentée comme un adjudant en service à Yaoundé, portant l’uniforme complet de la gendarmerie nationale. Après avoir résolu le conflit, elle a exigé de M. Nenkeng Didier une somme de 50 000 francs pour sa libération et un supplément de 30 000 francs à remettre à son « oncle », un procureur fictif de la région de l’Ouest.
Les actions de Mme Tezouere Angele ont finalement éveillé les soupçons des civils. De ce fait, une enquête a été menée par les autorités de la localité, ce qui a permis de la démasquer et de l’arrêter. Présentée devant la justice militaire, elle a été condamnée et devra verser des dommages et intérêts aux victimes.
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Cette affaire d’imposture relatée illustre à quel point la vigilance est de mise face à ce type de pratiques frauduleuses. Trop souvent, des individus sans scrupules exploitent la confiance des citoyens pour s’enrichir illégalement, au mépris des lois et de l’éthique. Heureusement, dans le cas présent, la justice a fini par rattraper l’usurpatrice et l’a condamné pour ses actes.
Néanmoins, il est important que chacun reste sur ses gardes et adopte les bons réflexes pour ne pas tomber dans le piège des imposteurs. La vigilance, la prudence et le sens critique sont les meilleurs remparts contre ce type de dérive.
Au-delà de l’aspect individuel, cette affaire soulève également des enjeux collectifs. Elle illustre la nécessité de renforcer la confiance des citoyens envers les institutions et de lutter contre toute forme de corruption ou d’abus de pouvoir. C’est un défi majeur pour les autorités, qui doivent s’atteler à restaurer cette confiance indispensable au bon fonctionnement de la société.
