Des membres de la secte islamiste Boko Haram ont encore tué trois personnes et causé de nombreux blessés.
Les membres de la secte islamiste viennent d’ôter la vie à trois civils. L’on dénombre deux blessés au cours de leur incursion. Au final quatre assaillants ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Cette attaque intervient après celle qui avait été occasionnée contre la Brigade de gendarmerie du canton de Tourou dans la commune de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga le 14 juin dernier.
Deux gendarmes y avaient trouvé la mort. Une fois de plus cette localité située à la frontière Nigériane vient d’être la cible le 24 juin 2024 de ces hommes sans foi ni loi. Cette attaque qui selon des sources sur place aura duré près d’une heure a eu lieu vers 1 heure du matin. Des membres du comité de vigilance de la localité victime, affirment que l’attaque aura été menée par une centaine de combattants armés jusqu’aux dents de matériels militants de grands calibres.
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« Le bilan officiel fait état d’au moins trois civils tués par balles. Il s’agit des nommés Ngalai Doula, âgé de 65 ans, responsable du marché de Tourou ; Farwa Guidaida, âgé de 69, membre du comité de vigilance et Takiva Wadou, âgé de 55 ans. On enregistre également deux blessés graves, le nommé Ngamtakou Wadaka, âgé de 55 ans et la nommée Lidya Ngalai, âgée de 17 ans, tous deux dans un état critique et évacués à l’hôpital régional annexe de Mokolo pour des soins appropriés ».
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A l’issue de l’attaque, deux enfants, Fkalou Keldai et Sou’Ou Baha, âgés respectivement de 13 et 9 ans ont été kidnappés. L’on enregistre d’importants dégâts matériels. Sur places, une source soutient que « les assaillants ont complètement détruit le poste frontière de la police nationale, des dizaines des boutiques, magasins et maisons pillés puis endommagé, d’importantes quantités des denrées alimentaires, effets vestimentaires avant d’emporter d’autres biens matériels ». « Une fois arrivés dans le village pendant que tout le monde dormait, les assaillants se sont divisés en plusieurs groupes. Pendant qu’un encerclait tout le village, un autre attaquait la population. Le troisième groupe pillait les commerces et maisons, tandis qu’un quatrième était poster pour empêcher ou contrer la réaction des forces de défense et de sécurité », raconte-t-on.
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