La tenue d’un conseil de sécurité suivie d’un conseil de cabinet à la primature pourrait, selon certains analystes politiques, laisser entrevoir des chamboulements au niveau du Sérail.
Que se passe-t-il au sein du sérail ? S’achemine-t-on vers de nouveaux chamboulements dans l’appareil politique ? Des préoccupations et pas des moindres qui tracassent les analystes politiques. Le moins que l’on puisse dire est que depuis que le site week infos a annoncé la tenue d’un Conseil de Sécurité à Yaoundé, d’habitude, cette rencontre se tient mercredi ou vendredi et plus tard, le Premier ministre a présidé un Conseil de cabinet. Pourtant d’habitude, le Conseil de cabinet se tient en fin de mois, les conjectures vont bon train.
Certains sont plutôt optimistes pour le maintien de Paul Biya au pouvoir. Ce qui n’est pas du goût des autres qui se recrutent autant au sein du parti au pouvoir que de l’opposition. « Alors là, est-ce que c’est sérieux de nous l’imposer encore Président de la République pour les sept années à venir ??? Désolé de ne pas partager votre optimisme. Encore 07ans sans en avoir apporté la démonstration de ce qu’on a fait du mandat en cours d’achèvement, est-ce à faire comprendre que le pays continent doit continuer à être présidé par un meuble, un fantôme, un confiné qui sommeille dans l’isolement prolongé ? Depuis quand le pouvoir devient une grosse corvée ? Faire candidater quelqu’un (qui a fait 42 ans PR, 07 ans PM) de 92 ans à la présidentielle de 2025, pour un mandat de 07 ans encore, c’est à dire le voir gouverner jusqu’à l’âge de 99 ans, est-ce vraiment l’aimer ? Ou alors une volonté manifeste et opportune pour certains des courtisans, affabulateurs qui sont aux affaires de continuer à conserver, à s’accrocher sur leurs privilèges ? » S’indignent ceux-là.
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Dans les chaumières, les uns et les autres s’offusquent contre un mandat de plus à l’actuel Président de la République Paul Biya. Pour cette frange qui milite pour qu’un oiseau rare dans le Rdpc remplace Paul Biya, « c’est lui ouvrir la voie au suicide, à l’apocalypse. Alors par pitié et par amour fraternel pour notre Président Paul Biya, déconseillons-lui le mandat suicidaire. Je ne suis pas trop sûr qu’un type de l’opposition fasse l’affaire. Dieu seul sait qu’il y en a des braves, compétents, charismatiques; des hommes d’honneur prêts à l’engagement au devoir. Ils attendent que le pays leurs fasse confiance ».
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Et de supplier : « ceci est une prière. Si vous aimez le Cameroun. N’engagez pas le Président Paul Biya pour un autre mandat en 2025. Donnez-lui un peu le temps pour souffler, regarder les choses à distance, jouir d’un peu de bouffée d’oxygène hors magistrature suprême avant que le Seigneur Dieu l’Éternel ne le rappelle à lui. Comme il en sera le cas pour chacun de nous ».
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