Le ministre des transports a sifflé la fin du racket sur les routes dans un communiqué publié récemment . Dans sa note il demande aux agents d’arrêter de réclamer de l’argent aux usagers de la route en cas d’infraction routière. Une action dit-il est non-conforme à l’éthique et à la déontologie professionnelle.
Le ministre des transports Ngalle Bibehe dans un communiqué paru récemment, a porté à l’attention de l’opinion publique nationale en général et des acteurs du secteur routier en particulier que d’après des sources dignes de confiance, il a été constaté que certains employés du Ministère des Transports perçoivent de manière inappropriée des amendes présumées pour des infractions constatées.
A cet effet, le patron des routes au Cameroun demande aux agents véreux de bien vouloir stopper ces pratiques non conformes à l’éthique et à la déontologie professionnelle. Dans le cas contraire, ils seront sévèrement sanctionnés, conformément à la règlementation en vigueur.
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Les défis de la sécurité routière au Cameroun
Le racket routier est devenu un véritable fléau au Cameroun, non seulement en entravant la fluidité du trafic, mais aussi en mettant en danger la vie des conducteurs et des passagers. Ces agents des routes n’hésitent pas souvent à bloquer les routes, à dépouiller les automobilistes de leurs biens et à exiger des rançons pour les laisser passer. Cette situation créée un climat de peur et d’insécurité sur les routes, décourageant les investissements tout en perturbant les activités économiques.
Ce phénomène n’est malheureusement pas nouveau au Cameroun. Depuis de nombreuses années, les conducteurs font face à ces pratiques illégales et dangereuses, qui les obligent à subir des retards, des pertes financières et des risques pour leur sécurité. Les autorités ont bien tenté de s’attaquer au problème, mais les résultats sont restés mitigés jusqu’à présent.
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La lutte contre le racket routier nécessite une approche globale, impliquant à la fois les forces de l’ordre, la justice et la société civile. Il faut non seulement sanctionner sévèrement les auteurs de ces actes, mais aussi s’attaquer aux racines du problème, en améliorant les conditions de travail des agents de la route, en renforçant la transparence des contrôles routiers et en sensibilisant la population à ces pratiques illégales.