Selon certains experts du BTP de nombreux axes routiers sont dans un état de décrépitude à cause du vieillissement.
Suite à une sortie du délégué général à la sûreté nationale dénonçant l’inertie de ce membre du gouvernement, chef du département ministériel chargé des travaux d’entretien et de construction de la route, certains observateurs sont montés au créneau.
Pour nombre d’entre eux, le ministre des Travaux publics serait « le bouc émissaire d’un gouvernement inactif ». Eux qui reconnaissent que l’ensemble du réseau routier national est mal entretenu. Non sans décrier l’absence des actions. Aussi ils condamnent par ailleurs l’immobilisme et l’attentisme de certains décideurs doublées de certaines contingences. Lesquelles freinent l’ opération de réhabilitation. Une situation qui à les croire placerait l’actuel patron des Travaux publics dans une situation inconfortable. Lui qui selon ces observateurs aurait donc hérité d’un réseau routier dégradé. Et qui peine à le restaurer
malgré les efforts consentis par les équipes techniques du Mintp.
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Selon des experts en Btp, la section Douala–Idenau serait dans un piteux état à cause du vieillissement. « Des travaux y ont été envisagés, notamment le changement des buses par des dalots et des travaux de chaussée. Malheureusement, depuis 2016, il est difficile de trouver une entreprise pour des interventions de manière globale dans cette région. Nous travaillons actuellement à la reconstruction de cette section et on a récemment signé un MOU avec une entreprise turque pour cela », informe la Cellule de communication du Mintp, joint au téléphone par le Magazine Pages Jaunes. L’on apprend également que les études techniques sont entièrement réalisées et le partenaire travaillerait pour la mobilisation du financement.
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Soulignons qu’aucune des 10 régions du pays n’enregistre 25% de route en bon état, pas plus qu’elle n’affiche 30% du réseau routier en moyen état. Dans le top 5, le linéaire de route en mauvais état est tiré par la région de l’Extrême-Nord (85,8%), suivie du Sud–Ouest (80,52%), le Nord-Ouest (79,55%) puis les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua qui enregistrent respectivement 74,42% et 70,91%. De plus, les 2 670 projets enregistrés au cours de cette période pour l’entretien, de 19 307 km de route, 1 884 projets sont achevés soit un taux de réalisation de 70,5%.